vendredi 27 mai 2011

Henry’s fêtera ses 75 ans de carrière

Avec Henrys, on sent bien que les choses ne sont pas rationnelles. À l’heure où souvent, le principe de précaution prévaut, chez l’artiste funambule rien de tout cela : c’est l’aventure et l’instant présent qui compte. À 80 ans, Henrys a gardé une joie de vivre et le plaisir de la blague intact ; ce qu’il aime c’est se sentir à l’aise pour réaliser ses prestations Après une vie professionnelle passée à courir le vaste monde sur un fil tendu ou en équilibre sur deux chaises, du Japon aux États-Unis, c’est à Dunières « parce qu’il s’y sent bien » et « que le courant passe bien avec les sapeurs-pompiers duniérois » que l’artiste a choisi de fêter sa retraite. Hier matin, une présentation aux médias, de ce qui devrait être sa dernière apparition publique, a eu lieu au centre-ville de Dunières. Une nacelle de 25 mètres avait été installée rue Saint-Régis et les Duniérois présents ont eu un avant-goût du spectacle de septembre. Malgré un léger vent, il a exécuté plusieurs numéros qui seront au programme du 4 septembre. Henry’s s’est prêté, comme toujours, avec beaucoup de professionnalisme aux questions des différents journalistes venus couvrir cette annonce.
Pour l’anniversaire de ses 75 ans de métier, Henry’s exécutera plusieurs de ses numéros vedettes : marche à pied et en moto sur un câble tendu entre les HLM et la tribune du stade, et équilibre sur chaises. Plus de 10 000 personnes sont attendues pour cette journée et des télévisions de nombreux pays, où Henry’s a fait frissonner les foules, seront présentes. Le maire, André Chomienne, et plusieurs de ses adjoints étaient là pour accueillir au mieux les visiteurs, heureux de l’éclairage international dont profitera Dunières à l’occasion de cet anniversaire. Et comme Henrys a un grand cœur, l’ensemble des bénéfices de cette journée sera reversé à l’œuvre des pupilles des sapeurs-pompiers. Rendez-vous le 4 septembre pour une journée historique.
http://www.leprogres.fr/actualite/2011/05/26/henry-s-fetera-ses-75-ans-de-carriere

jeudi 26 mai 2011

L’homme-cirque brave les lois de la pesanteur sous chapiteau

David Dimitri est ce que l’on appelle une “pointure” dans les arts du cirque. Il est l’un des funambules les plus reconnus d’aujourd’hui. David Dimitri a collaboré avec le Cirque du Soleil, le Métropolitan Opéra House de New York et le Cirque d’hiver à Paris.
Depuis hier, il est à Narbonne pour y présenter L’homme-cirque. A l’image de l’homme-orchestre, l’homme-cirque fait tout et tout seul. Acrobate élégant, bricoleur ingénieux, musicien tout-terrain, funambule hors pair, David Dimitri offre - dans un univers intime et artisanal - tout un programme de cirque qui vacille entre rires et frissons. L’artiste qui défie ainsi les lois de la pesanteur raconte son histoire de cirque où il conjugue à la première personne tous les temps et ses nombreux talents.

Il se risque même à faire l’homme-canon et des saltos sur son fil pour mieux nous faire sursauter et vibrer. C’est en 2001, inspiré par toutes ses tournées, que David Dimitri a décidé de créer un spectacle qui lui ressemble, à la fois casse-cou et minutieux, drôle et attachant, avec l’aide de son père... le célèbre clown Dimitri.
http://www.midilibre.fr/2011/05/24/l-homme-cirque-brave-les-lois-de-la-pesanteur-sous-chapiteau,324146.php

lundi 23 mai 2011

Festival Cirque ou presque : 10 spectacles, 23 représentations - Noyal-sur-Vilaine

Et de trois !
Du 1 er au 5 juin, le festival de cirque contemporain Cirque ou presque va planter ses chapiteaux, sur le site du Chêne-Joli, pour la troisième année consécutive. Organisé par la communauté de communes du Pays de Châteaugiron, le rendez-vous est destiné « à un public très large, notamment familial, avec de nombreux spectacles gratuits », rappelle sa présidente Françoise Gatel. Une manifestation portée par une soixantaine de bénévoles et organisée avec le concours du centre culturel l'Intervalle.
Sous chapiteau et en plein air
Dix spectacles et 23 représentations sont au menu de cette édition. « Ils se dérouleront sous quatre chapiteaux et en plein air, indique Magali Julien, directrice artistique du festival. Pour le public, ils seront autant des espaces de fêtes que de rencontres artistiques. » Expositions, concert, DJ, bal, théâtre de rue, bagad, marionnettes, pique-nique et « repas artistique » sont aussi au programme (le détail sur www.cirqueoupresque.fr).
Poésie et humour
Cette année, le festival met l'accent sur la poésie, la féerie et l'humour. C'est sous cette étoile que Le Cabaret Pétaouchnok, spectacle de la compagnie du même nom, lancera les festivités, mercredi 1 er juin, à 20 h 30.
En vedettes
Jouant avec les ficelles du burlesque et l'étonnement du spectateur, les quatre artistes du Cirque Aïtal proposeront La piste là. Voici comment se décrivent les vedettes du festival : une blondinette d'1,53 m ; un colosse de 100 kg ; un jongleur-porteur et un multi-instrumentiste... Ne pas manquer cette compagnie de plus en plus demandée.
Mais aussi...
À ne pas manquer non plus, le numéro de chaises musicales de la compagnie Le Cubitus du Manchot, vrai poème loufoque ; le fascinant solo, entre danse et cirque, de la trapéziste Chloé Moglia (Rhizikon), qui travaille sur la notion de risque suspendue à un tableau ; la boxe chorégraphiée du duo muet d'Un tiens et deux tu l'auras, de la C ie Josselin Pariette, ou encore la version décalée de Tou... i Polichinelle (Théâtre des Tarabates). Il y a encore bien d'autres choses à voir.
Amateurs d'un soir
L'école de cirque En piste, de Cesson-Sévigné, et l'orchestre et les élèves de l'école de musique de Châteaugiron donneront une représentation gratuite sous chapiteau, le 1 er juin, à 18 h 30. L'occasion pour ces jeunes de chauffer le public avant le spectacle des pros.
Madison burlesque
Certainement l'un des moments les plus attendus. Après la version contemporaine proposée par Boris Charmatz l'an dernier, c'est à un madison burlesque et géant que convie Olivier Férec (de la compagnie Josselin Pariette). Tout le monde est invité à venir l'apprendre et surtout à le danser ensemble, dimanche 5 juin, à partir de 14 h.
Classes cirque
Pour la première année, grâce au travail de trois instituteurs de l'école La Caravelle avec la Compagnie Pétaouchnok, 82 enfants, du CP au CM1, vont s'initier aux acrobaties, fil de fer, mât perpendiculaire ou à la jonglerie... Ces classes cirque débuteront dès lundi, pour six jours. Sous un chapiteau, les enfants vont créer des numéros, les présenter à leurs parents et assister au spectacle Le Cabaret Pétaouchnok.
Réservations
Il est fortement conseillé de réserver, « sous peine d'être fortement déçu, insiste Magali Julien. L'an dernier, nous avons dû refuser du monde. » Contact : 02 99 37 89 02 (office de tourisme de Châteaugiron) ; 02 99 67 11 66 (office de tourisme de Rennes Métropole) ; 02 99 04 13 23 (L'Intervalle). Tarifs : de 5 à 11 €. Pass pour plusieurs spectacles.
http://www.ouest-france.fr/actu/actuLocale_-Festival-Cirque-ou-presque-10-spectacles-23-representations-_35207-avd-20110520-60515355_actuLocale.Htm

samedi 21 mai 2011

Une ovation pour le cirque Morallès

Pendant 5 jours le domaine du Pinsan à Esynes s'est transformé en un véritable cirque : animations, stands et représentations ont amusé et émerveillé parents et enfants. En accueillant plus de 1 200 bambins d'Eysines et des environs, Quel Cirque !, qui faisait suite à l'événement Le Pinsan se transferme (2010), a remporté un franc succès auprès des plus jeunes, mais aussi des parents. Ils étaient nombreux aux deux représentations données sous le chapiteau de la famille Morallès. Le spectacle « Andiamo ! » s'est joué samedi soir et dimanche après-midi à guichet fermé. C'est dans un esprit comique et théâtral que la famille a revisité les classiques du cirque. Les spectateurs se sont émerveillés des tours de magies, des pitreries des clowns et des numéros des trapézistes, des funambules et des danseuses, souvent exécutés sur le ton de l'autodérision. C'est un public conquis qui est sorti du chapiteau le sourire aux lèvres, avec les étoiles de la piste dans les yeux. Grâce au travail des animateurs du centre de loisirs et des accueils périscolaires d'Eysines, les enfants ont pu toucher de près les ingrédients de ce spectacle populaire qui traverse les générations. Le cirque traditionnel, le cirque nouveau, la vie des artistes, le domptage des animaux, les musiques, la voltige ou encore le jonglage. Les plus petits ont eu droit à des démonstrations. Les plus grands se sont lancés sur la piste aux étoiles, grâce aux initiations proposées par la Compagnie la Maringotte. Dans les salles du Centre de loisir, réaménagées pour l'occasion, ils se sont essayés à la corde de funambule, aux pédalettes ou encore aux planches d'équilibre.
http://www.sudouest.fr/2011/05/20/une-ovation-pour-le-cirque-moralles-403915-2868.php

mercredi 18 mai 2011

Claudio Zavatta : avant tout une affaire de famille

C'est une véritable et formidable machine à spectacle : le cirque Claudio Zavatta n'a rien à envier aux autres grands cirques qui se produisent en Europe. La famille Zavatta est ancrée dans la tradition du cirque depuis belle lurette, au même titre que les familles Bouglione et Prein. Elles sont des monuments qui traversent les siècles, avec la même passion et le même professionnalisme.
Zavatta est particulier car le nom évoque un grand clown qui a donné ses lettres de noblesse à l'activité : Achille a laissé une trace indélébile et une flopée de passionnés qui surfent sur son image. Avec plus ou moins de réussite car la bataille est de plus en plus rude pour se faire une place au soleil.
45 villes visitées
Installé sur un terrain privé de Condren, le cirque Claudio Zavatta est de cette race qui martèle le temps de son empreinte. Un spectacle de deux heures, d'une grande qualité et ponctué de nouveautés. Sans doute la recette du succès, surtout en cette difficile période de crise. Le cirque a planté son chapiteau pour deux semaines. C'est l'originalité de la nouvelle formule qui permet de limiter les frais. Fini les déplacements au petit matin, après une nuit de démontage. Le responsable de la communication Denis Trigoulet n'a pas besoin de se noyer dans les explications. La raison est simple : le déplacement d4un convoi de quarante gros véhicules coute cher « nous nous installons dans un endroit et prospectons la région ». Depuis quelques années, le cirque communique sur son numéro principal : le lion blanc et le spectacle de dressage de fauves. « Nous avons connu une année 2010 difficile. Il nous faut absolument redresser la barre dans les 45 villes que nous allons traverser en 2011. ».
Le cirque Claudio Zavatta a pris la route le 1er février dernier. Son périple s'achèvera le 30 novembre à Biarritz. L'an dernier, les spectacles ont attiré 220 000 personnes. Le 23 mai prochain, l'imposant convoi quittera le Pays Chaunois pour une autre destination axonaise. Claudio Zavatta et sa troupe séjourneront une semaine à Saint-Quentin. Petits et grans sont donc prévenus.
PROGRAMME
Il y a une quinzaine d'années, le chapiteau portait les couleurs d'émilien Bouglione, une autre grande figure du cirque. Depuis la fin des années 90, Claudio Zavatta est devenu le nouveau propriétaire.
La troupe a fixé plusieurs rendez-vous sur les terres chaunoises : mercredi 18 mai à 15 h ; vendredi 20 mai à 18h ; samedi 21 mai à 15 h et 20 h 30 ; dimanche 22 mai à 15 h.

EN CHIFFRES

10

Didier Frein est le seul dresseur Français qui présente 9 fauves en liberté: il y a 6 femelles et 4 mâles dont Bryan , le lion blanc mascotte du cirque Claudio Zavatta.

40

Le cirque Claudia Zavatta compte quarante gros véhicules. A chaque déplacement, la direction du cirque doit prévenir les autorités pour guider le convoi. Lorsque le cirque arrive à destination, il est guidé par la police nationale ou les municipaux. La gendarmerie est également présente sur le trajet, aux endroits difficiles.

55

L'entreprise emploie 55 personnes, artistes, techniciens et hommes à tout faire. Comme dans la plupart des cirques, tout le monde est sur le pont lorsque le convoi arrive à destination. Chez les Zavatta, la solidarité est une valeur sûre.

220 000

Un nombre impressionnant qui prouve la qualité du spectacle et conforte la réputation du cirque Claudio Zavatta. c'est en effet le nombre de spectateurs qui a assisté l'an dernier aux représentations dans les 50 villes Françaises traversées.

http://www.aisnenouvelle.fr/article/culturaisne/cirque-claudio-zavatta-avant-tout-une-affaire-de-famille

jeudi 12 mai 2011

Le prix de l'essence modifie la tournée du cirque Zavatta : un arrêt « obligé »

Hier après midi, premier des spectacles du cirque Claudio Zavatta à Condren. Le prix de l'essence l'a poussé à modifier sa tournée et à s'arrêter dans l'Aisne.
« NOUS sommes le seul cirque à avoir un lion blanc. » Et ce qui nous vaut de voir ce spécimen et l'ensemble du cirque Claudio Zavatta, à Condren, jusqu'au dimanche 22 mai, c'est… l'explosion du prix du carburant ! De fait, la tournée actuelle du cirque Claudio Zavatta (basé à Tours) a commencé comme prévu dans le Centre, du côté de Châtellerault. Le cirque devait ensuite faire des étapes de 400, 500 km, pour aller à l'Est, du côté de Sélestat, puis en Bretagne, du côté de Lannion… « Mais le prix de l'essence, pour nous, c'est dramatique, avec une caravane de 2 km de long et 40 gros camions-remorques ! »
Alors le tracé de la tournée a été redessiné, avec une remontée vers le Nord et l'Aisne. C'est ainsi que le cirque arrive d'Avesnes-sur-Helpe et rejoindra Saint-Quentin après son passage à Condren.
L'installation d'un tel cirque, avec 50 personnes occupées à toutes sortes de tâches, s'étale sur deux journées. Ce mercredi à 16 heures, les premiers spectateurs découvriront les 13 lions du dresseur Didier Prein, dont le lion blanc Ryan, la cavalerie d'Anita Gardner, les trapézistes Wendy et Chiarra, le clown Marco Mariani, des équilibristes, un numéro de corde lisse, des rouleurs et tout un défilé d'animaux, avec chameau, dromadaire, autruches et zèbres…
http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/le-prix-de-lessence-modifie-la-tournee-du-cirque-zavatta-un-arret-%C2%AB-oblige-%C2%BB

mardi 10 mai 2011

Le Cirque national Grüss est de retour à Piolenc, où il présente à partir de lundi son nouveau spectacle et transmet l’art de la piste.
Avec ses 60 chevaux, la caravane Grüss descendue de Paris dès les premiers jours du printemps est composée de près d’une trentaine de semi-remorques… Cette transhumance annonce la saison d’été, alors que la dernière représentation de Melody s’est déroulée fin février au Cirque d’Hiver. Se sont depuis succédé entretien de détente, repos pour les artistes puis redémarrage en douceur pour les chevaux. Depuis 1974, Alexis Grüss imagine chaque année un nouveau spectacle. Le séjour au château de Piolenc, au nord d’Orange, dans le Vaucluse, contribue à lui fournir l’inspiration nécessaire à la création de la saison suivante. L’ébauche d’Empreinte – le titre semble définitivement choisi — sera effective fin juillet, et d’ici là, le cirque présente à partir de lundi le spectacle de la saison d’hiver, parfois même celui de la saison précédente. L’artiste se souvient : « J’ai débuté avec Sylvia Montfort, ce qui a permis le mariage du théâtre et du cirque, une complémentarité et non un mélange, car toute rencontre se doit d’être un enrichissement. »

Pérenniser l’art du spectacle


Nomade depuis toujours mais soucieux de la transmission du savoir en dehors de la famille, Alexis Grüss souhaite pérenniser l’art du cirque. Il a donc acquis le château pour offrir un espace d’apprentissage et des ateliers qui en font découvrir de façon ludique toutes les disciplines. Après avoir créé la première école de cirque, en 1974 à Paris, le maître écuyer insiste sur la notion du « cirque à l’ancienne », c’est-à-dire l’utilisation comme scène de la piste de 13 mètres de diamètre. « Le cirque est un lieu, pas un spectacle », précise celui pour qui, « cet espace scénique est infini » et permet d’imaginer de multiples histoires à mettre en lumière. « L’art, c’est le travail effacé par le travail » : par cet aphorisme, Alexis Grüss décrit à la perfection ce point d’orgue qu’est un spectacle vivant, cette impression de facilité, d’aisance, de fluidité qui est en fait le résultat de plusieurs mois de labeur acharné et de passion.

Piolenc en piste


12 hectares de parc

Au château de Piolenc, le Cirque national Grüss propose des ateliers didactiques dans son parc de 12 hectares.

Spectacle pédagogique

Durant toute la saison estivale, un spectacle pédagogique a lieu le matin. Stéphane, le fils d’Alexis Grüss, explique l’espace scénique et présente les différentes races de chevaux. Melody est ensuite joué et « raconté par ceux qui vivent le spectacle ».

Jusqu’au 11 septembre

Le cirque ouvre ses portes à partir d’aujourd’hui et jusqu’au 11 septembre. Accès, horaires, contacts : www.alexis-gruss.com.

lundi 9 mai 2011

Replonges : un petit chameau est arrivé au cirque Fratellini

Le cirque Annie Fratellini est arrivé vendredi sur l’esplanade de Limorin, à Replonges, pour deux représentations. En provenance de la région lyonnaise et se dirigeant sur Le Creusot, en Saône-et-Loire, le cirque et son important convoi de véhicules faisaient étape dans la commune du Val de Saône. C'est quelques heures après leur arrivée en Bresse que la chamelle a présenté les premiers symptômes annonçant un heureux événement. Grâce à l'aide du personnel de l'animalerie, la venue au jour du chamelon s'est déroulée dans les meilleures conditions.
La femelle et son petit se portent bien.
Très bien même, car tous deux arpentent à loisir l'espace communal herbeux, mais la maman veille sur sa progéniture et écarte les visiteurs un peu trop proches.
Selon la tradition du cirque, le petit chameau portera le nom de Replonges et on espère le revoir sur la piste…
http://www.leprogres.fr/ain/2011/05/08/replonges-un-petit-chameau-est-arrive-au-cirque-fratellini
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jeudi 5 mai 2011

A Marseille, les "nouveaux clowns" font leur festival

Il décortique à sa manière la mécanique du rire. Un peu comme une pistache dont on prendrait soin d'enlever la coquille pour en déguster le coeur avec délice. Ce n'est peut-être pas pour rien que Jos Houben parle d'un "spectacle apéritif" à propos de l'Art du rire, "son" spectacle qui ouvrira la sixième édition du festival "Tendance clown" organisé par le Daki Ling jusqu'au 26 mai dans différents lieux de la ville.
Acteur à part entière, Jos Houben met en pratique une théorie très personnelle autour de la "verticalité" et de l'équilibre. "Je parle du fait que notre corps est sensible aux autres corps dans l'espace social, dit-il avec son accent à couper au couteau. C'est un bon prétexte pour parler de l'être en général, tel qu'il se présente à lui-même".
Mi sérieux, mi grave, Jos Houben joue en permanence sur les deux tableaux pour mieux surprendre. Être là où on ne l'attend pas forcément. Il affirme avoi passé en revue "toutes les sortes de rires" qui sont dans notre panoplie d'humain. Rire moqueur, franc et massif, cynique, la liste est toujours susceptible d'être étendue au gré de sa fantaisie et de son imagination débordante.
"Avec le rire universel comme par exemple la chute, qui peut amuser tout le monde". Mais l'exercice a aussi ses limites quand il s'agit de se moquer des autres. "Nous rions uniquement quand nous voyons que la personne est en sécurité au moment de sa chute, pas si elle se fait mal".
Quelque chose de fragile qui nous renvoie à notre condition. Avec un supplément d'âme. L'art de Hos Jouben est emblématique du parti pris choisi par ce festival, poser sur le clown un regard plus actuel, différent en tout cas de celui qu'on pose sur ce personnage en l'associant trop facilement à l'univers du cirque.
Il s'agit pour les organisateurs de transgresser les codes traditionnels pour n'en retenir que certains repères essentiels, en conservant toujours le rire comme objectif et comme finalité du travail de ces "nouveaux explorateurs" venus, pour cette édition 2011.
Après Hos Jouben au Théâtre du Merlan ce soir, le festival accueille Rosalie les 4 et 5 mai, Peter Shub les 6 et 7, I fratelli caproni les 11 et 12 (trois spectacles au Daki Ling) et le cabaret Nono, chez lui, pour la clôture du 26 mai.
Quatre rendez-vous sont proposés gratuitement en extérieur, le 13 à 18h30 à l'Atelier des Arts (Sainte Marguerite) avec le Tony Clifton Circus, le 14 à 18h autour des fontaines du cours Julien avec La chouing, le 15 à 15h au Palais Longchamp avec Les batteurs de pavés et les 20 et 21 mai vers 18h sur la Canebière avec Escarlarta Circus.

Renseignements et réservations au Daki Ling au 04 91 33 45 14
http://www.laprovence.com/article/spectacles/a-marseille-les-nouveaux-clowns-font-leur-festival

mercredi 4 mai 2011

« De l’eau pour les éléphants », un chapiteau durant la Grande Dépression

En pleine crise des années 1930, un jeune homme sillonne l’Amérique avec un cirque et s’éprend d’une belle écuyère, épouse du directeur.

 

« De l’eau pour les éléphants » de Francis Lawrence Film américain, 1 h 55En 1931, Jacob perd brutalement ses parents, morts dans un accident de voiture, alors qu’il est sur le point de devenir vétérinaire. Il découvre avec surprise que son père était couvert de dettes et qu’il ne peut hériter de son cabinet ni de la maison familiale.
Le jeune homme part sur les routes. Une nuit, il monte par hasard dans le train d’un cirque où il est embauché pour donner de l’eau aux éléphants. Mais ses compétences lui valent d’être remarqué par August, le directeur.

Un film construit en flash-back

Construit en un long flash-back à partir du récit d’un vieil homme qui, de nos jours, réclame un petit emploi dans un cirque, ce film aux images très colorées emporte tout de suite le spectateur. Autour du destin contrarié de Jacob se dessinent la Grande Dépression, la misère dans laquelle elle jette les populations, les tentatives de l’oublier malgré la Prohibition
Dans le cirque où l’orphelin a trouvé refuge, la crise rend plus despotique encore le terrible August, violent avec son personnel et ses animaux. Il reconnaît en Jacob un homme de culture à qui il octroie quelques privilèges ; il l’accueille pour des soirées chic dans le wagon qu’il occupe avec sa femme, la belle Marlène.
Mais il lui signifie, comme à tout autre, le pouvoir absolu qu’il exerce sur la petite communauté itinérante. Lorsque Jacob et Marlène travaillent ensemble sur un nouveau numéro avec une éléphante et que leurs sentiments deviennent perceptibles pour August, leur amour déchaîne sa colère.

Christoph Waltz est très convaincant

L’on ne goûte pas forcément le lyrisme des films hollywoodiens, mais force est de constater que le souffle des images et des musiques sert le propos de celui-là, adapté d’un roman de Sara Gruen. Les conventions d’un scénario trop prévisible, ses invraisemblances, le manichéisme des personnages, s’effacent en partie derrière la fresque ambitieuse et la richesse du microcosme dépeint.
Petites gens issues de différentes vagues d’immigration américaine, ne ménageant pas leur peine pour toujours recréer le chapiteau et offrir, sur la piste, un spectacle époustouflant. Face au jeu fade du lisse Robert Pattinson, l’interprétation de Christoph Waltz en patron tour à tour séducteur et tyrannique, convainc davantage.
http://www.la-croix.com/Culture-Loisirs/Culture/Actualite/De-l-eau-pour-les-elephants-un-chapiteau-durant-la-Grande-Depression-_NP_-2011-05-03-609854