jeudi 19 décembre 2013

La Belgique exclut les animaux sauvages de ses cirques

Une loi a été adoptée, mercredi soir, par le Parlement belge à une très large majorité…
Voilà qui ne devrait pas faire rugir de plaisir les amateurs belges de cirque traditionnel. Le parlement du plat pays a adopté, mercredi soir, à une très large majorité une loi interdisant aux animaux sauvages, comme les lions, les tigres ou les éléphants, de se produire dans les cirques. Malgré l’opposition des professionnels du secteur, cette loi devrait entrer en vigueur «en février ou mars», a précisé le cabinet de la ministre socialiste de la Santé, Laurette Onkelinx.

Les furets, oui ; les lions, non

D’ici là, un arrêté fixant précisément les noms des espèces autorisées à se produire doit être rédigée. Interrogé sur ce sujet en juillet dernier, le gouvernement avait indiqué à l’époque que les animaux domestiques tels que «bovins, buffles, porcs, lamas, dromadaires, chameaux, furets, lapins, chiens, chats, pigeons, oies, gallinacés, perroquets, perruches, canards, chevaux, ânes, poneys, moutons et chèvres» seraient les seuls autorisés dans les «cirques et les expositions itinérantes».

La Belgique sur les traces de l'Autriche

En votant cette loi, la Belgique rejoint l'Autriche, qui interdit déjà les animaux sauvages, et d'autres pays européens où une interdiction partielle existe (Allemagne, Hongrie, Danemark, Suède). La mesure, qui concerne également les cirques étrangers souhaitant se produire en Belgique, a été prise à la suite d'une enquête réalisée en 2011 qui avait révélé la difficulté de garantir le bien-être des animaux.
«Ils se reproduisent mieux que dans les zoos»
«Le manque d'espace, l'absence de possibilité de baignade pour certaines espèces ou de congénères pour les espèces grégaires, ainsi que le non-respect des exigences de température, notamment dans les camions», avaient été critiqués par le Conseil du bien-être des animaux, un organe consultatif créé en 2009.
«Ces animaux sont la base du cirque traditionnel», s'était défendu Maurice Agnessen, responsable d'un festival de cirque, arguant que dans les cirques, «ils sont régulièrement en mouvement, s'amusent et se reproduisent même mieux que dans les zoos».

http://www.20minutes.fr/societe/1265467-20131219-belgique-exclut-animaux-sauvages-cirques

jeudi 12 décembre 2013

Tous les cirques des fêtes à Toulouse

Pendant la période des fêtes, les spectacles de cirque fleurissent un peu partout. Il y a bien sûr le cirque estampillé «de Noël» sur le parking du Zénith mais aussi plein de propositions moins classiques, de la Grainerie au Théâtre Garonne.
Le parking du Zénith est littéralement envahi par les chapiteaux et caravanes du Cirque de Noël, qui, depuis 68 ans, s’adresse au public des comités d’entreprises. Un cirque traditionnel, avec ses numéros internationaux et ses animaux. A la Grainerie de Balma, c’est la compagnie Max et Maurice qui régale avec son spectacle : «La quincaillerie Lamoureux». Parce que l’amour c’est du bricolage, il y a bien longtemps que la famille Lamoureux a décidé d’ouvrir une quincaillerie dédiée à l’amour. Cyriaque, l’héritier de cet illustre commerce a décidé de mettre en scène la vieille boutique. Des magasiniers-danseurs, des caissiers-chanteurs, des coursiers-acrobates rythment la vie de l’illustre maison.

Amour et accessoires

Selon votre souhait, honnête ou malveillant, plein d’amour ou plein de haine, les étagères Lamoureux regorgent de tous les produits ustensiles et autres accessoires qui vous aideront à trouver ou retrouver l’amour. C’est poétique, beau, joyeux, virtuose et musical. Le Théâtre Garonne à son tour, reçoit Le cirque Trottola et Petit théâtre Baraque qui se produira à l’Usine de Tournefeuille avec son spectacle «Matamore». Au fond d’une fosse, cinq clowns (Nigloo, Titoune, Bonaventure, Branlotin et Mads) enchaînent numéros de voltige, jonglage, portés, dressage de chiens… C’est de l’art forain brut et raffiné qui ne mesure pas sa peine. Les artistes du Cirque Farouche ont fait à la rentrée un petit tour dans les cours de récré pour donner dans ce décor peu habituel, en prenant des risques, un avant-goût de ce dont ils sont capables. C’était «Blast 1». Voici venir le second épisode, «Blast 2» au Sorano. Les artistes du cirque farouche sont acrobates, jongleurs, musiciens, trapézistes. Issus des plus grands cirques du monde, ils sont italiens, tunisiens, bretons, parisiens… Leur spectacle tient à la fois du concert «live» et du cirque dans ses disciplines les plus spectaculaires.

Pour réserver

«La quincaillerie Lamoureux» les mercredi, vendredi, samedi et dimanche, jusqu’au 22 décembre. Mercredi et dimanche à 15 h, vendredi et samedi à 20 h. Tarifs : 15 à 12 € (9 € enfants de 3 à 10 ans). «Matamore» : samedi 14, mardi 17, mercredi 18, vendredi 20, samedi 21 décembre à 20 h 30 et dimanche 15 à 16 h à l’Usine de Tournefeuille, 6 boulevard Marcel-Paul. A partir de 10 ans. Tarifs : De 11 à 22 € : théâtre Garonne, tél. 05 62 48 54 77 ou 05 62 13 60 30.
«Blast» au Sorano, du mardi 7 au dimanche 12 janvier à 20 h. Jeudi 9 séance supplémentaire à 14 h 30. Réservations au théâtre ou par téléphone au 05 81 917 904 du mardi au samedi de 13 h à 19 h. Tarifs 18, 16 et 10 €

http://www.ladepeche.fr/article/2013/12/12/1773473-tous-les-cirques-des-fetes.html