lundi 23 février 2015

Pinder 2015 en piste au Zénith

Le spectacle de la tournée 2015 du Cirque Pinder Jean Richard est à découvrir jusqu'au 1er mars sur le parking du Zénith. Numéros inédits et animaux sont en piste.
C'est toujours un plaisir de retrouver le grand chapiteau jaune et rouge sur le parking du Zénith. La tournée 2 015 du Cirque Pinder Jean Richard passe à nouveau par Toulouse. Numéros inédits et de haut vol, spectacle renouvelé chaque année, l'affiche continue d'entretenir la meilleure tradition du cirque. Si les animaux restent ici les rois de la piste (Frédéric Edelstein et son groupe de douze lions blancs en cage valent à eux seuls le déplacement), les trapézistes volants, les acrobates, les équilibristes, les clowns composent plus de la moitié du spectacle. Parmi les numéros à découvrir figure les arbalètes (avec une cible humaine) des Italiens Elena et Giacomo Jaster, l'incroyable jongleur français de massues François Borie, découvert lors de l'émission de M6 «Incroyables Talents», les trapézistes volants brésiliens Flying Galeoti, les clowns Cardinali…
À Toulouse, où la longue caravane est arrivée de Poitiers en début de semaine, le Cirque Pinder Jean-Richard a trouvé un temps agréable et un public d'enfants pour ses spectacles en matinée. Les vacances scolaires de cette zone se poursuivent jusqu'à ce week-end. La ménagerie du cirque est ouverte toute la journée. Les éléphants, les lions blancs sont là, mais aussi les chameaux, chevaux, ânes, zèbres, lamas…
«Les douze lions blancs ont grandi. Ils ont aujourd'hui entre 22 et 27 mois. Ce sont des animaux incroyables, dotés d'une intelligence beaucoup plus avancée que les lions habituels. J'ai encore besoin d'une année pour peaufiner ce numéro de dressage», souligne Frédéric Edelstein, dresseur des beaux lions blancs découverts lors de la tournée 2 014 de Pinder.
Alors qu'il leur reste encore un an de croissance pour devenir adultes, les magnifiques fauves avalent huit à dix kilos de viande par jour ! Et de la meilleure !
«Ces lions, je les ai sauvés d'un véritable massacre en Afrique du Sud. J'en attends encore quatre. Dans ce pays où la chasse est tolérée, on peut tuer de tels animaux pour seulement 15 000 €. Je trouve ce business de la chasse scandaleux !», s'indigne Frédéric Edelstein.
Devenu dresseur par passion des animaux, le directeur du cirque en tournée est devenu en quelques années l'un des meilleurs dompteurs de sa génération. «Si je pensais une seconde que les animaux sont maltraités chez nous, j'arrêterai. Cela ne correspondrait pas à l'image que je veux donner de ce métier», dit-il. Lorsqu'il se couche sous ses bêtes, le public frissonne. Périlleux, l'exercice n'est pas sans risque.
Parking du Zénith jusqu'au dimanche 1er mars. Ce vendredi à 14 h 30 et 17 h 30. 7€ à 45 €. Tél. 06 31 48 84 69. Visite de la ménagerie tous les jours de 10heures à 19heures. Entrée : 1€. Accès par le tramway T1, arrêt Zénith. www.cirquepinder.com

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mercredi 18 février 2015

Cirque Pinder au Zénith : Frédéric Edelstein en piste avec douze lions blancs

Le cirque Pinder revient à Toulouse. Directeur et dompteur, Frédéric Edelstein est en piste avec douze lions blancs. Des animaux exceptionnels pour un numéro unique.
Parlez-nous de ces lions blancs ?
Ces animaux, âgés de 22 à 27 mois, uniques au monde, sont natifs d'Afrique du sud. Cela faisait déjà un moment que je songeais à ces lions. Connaissant le business dont ils sont les enjeux en Afrique du sud, cela m'a doublement décidé. J'avais l'impression de jouer un peu les sauveteurs même si cela reste un réel investissement : chaque animal coûte entre 13 000 et 15 000 €.
Ces animaux sont-ils rares ?
Absolument. D'abord ils ne vivent qu'en Afrique du sud. Et leur couleur n'est due à aucun maniement génétique. C'est leur race. De plus, ce sont des animaux très intelligents. En sept mois, j'ai obtenu davantage de résultats que durant un an avec d'autres animaux. J'en attends d'ailleurs encore quatre.
Quels sont les numéros ?
Il y a le classique comme la pyramide mais aussi un plus rare et dangereux où les lions sont couchés sur moi.
Quel est ce business dont sont victimes ces animaux ?
Là-bas, les lions blancs sont élevés pour la chasse. Ils sont appâtés avec un morceau de viande accroché à un arbre et abattus par des touristes, chasseurs ou pas. Ils deviennent les trophées pour riches voyageurs en mal de sensation.
D'où votre coup de gueule.
Absolument. Quand j'entends certaines associations critiquer et pointer les cirques pour maltraitance sur les animaux, cela me fait hurler.
Jusqu'au 1er mars sur le parking du Zénith. Infos : cirquepinder.com
Tarif : 7 €

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vendredi 6 février 2015

CIRQUE MULLER 2015 REPORTAGE VIDEO TOULOUSE COLOMIERS MRCOLOMIERS

L'école du Pop Circus célèbre ses 40 ans

Le Pop Circus a 40 ans en 2015. Une année d'événements construits selon l'esprit insufflé par son fondateur l'Abbé Lavenère Lussan.
Quarante ans pour une école de cirque, c'est déjà en soi quelque chose de singulier. Elles sont une poignée en France à pouvoir s'en vanter. Mais loin d'avoir le melon, le Pop Circus a juste envie de rendre un hommage de taille à tout ce qui a fondé sa réussite : l'abbé Lavelanère-Lussan et ses valeurs portées jusqu'en 2014, année de sa succession. Il avait d'ailleurs fondé le «Pop» à 40 ans.
Alors quoi de plus symbolique que de passer le flambeau à un enfant d'ici ? Un enfant qui est plus que grand puisque Marc Pareti s'approche tranquillement de ses 40 ans. Justement. Et si ce trapéziste ballant émérite de la compagnie AOC est devenu ce qu'il est aujourd'hui, c'est aussi grâce à l'abbé. Lui comme son frère Laurent, jongleur professionnel, et des centaines et des centaines de jeunes. «La rencontre, l'échange, le vivre ensemble : c'est ça qu'il nous a inculqués pendant des années et qu'on va restituer en 2015», explique le président du Pop Circus. Suppléé par son père, Pierre… Le cirque ou la chronique d'une saga familiale chez les Pareti ! Sans oublier Séverine Céron, Damien Supiot, responsable pédagogique et directeur de la FREC Midi-Pyrénées (Fédération française des écoles de cirque), et Angélique Rebolledo, professeur et voltigeuse de cadre aérien formée, comme Marc Pareti, au CNAC (centre national des arts du cirque) de Châlons-en-Champagne.

Histoire de transmission

Oui, il y a du lourd à la tête du «Pop» mais ils n'ont de cesse de saluer l'investissement de leurs bénévoles et des anciens qui ont pour la plupart une espèce de difficulté viscérale à couper le cordon. «C'est l'esprit d'ici : chacun passe pour donner des conseils, les anciens aident les plus jeunes et on décide ensemble», note Damien Supiot. La transmission, ça, «c'est le nerf de la guerre», dixit Marc Pareti, en 2015. Une année émaillée par des spectacles, stages, camps, soirées hommage ou cabaret dont il serait difficile de donner un aperçu synthétique. Et l'historique présence du Pop Circus à CIRCa devrait revêtir des allures de rétrospective vivante. D'ici là, rendez-vous avec la création participative - forcément - du spectacle AAA (anciens, artistes, amis) les 14 et 15 février. Et ça ne fait que commencer. Qui a parlé de crise de la quarantaine ?
http://www.ladepeche.fr/article/2015/02/06/2044555-l-ecole-du-pop-circus-celebre-ses-40-ans.html