jeudi 30 juillet 2015

Carcassonne : l'installation illégale du cirque Muller à Prat-Mary

La troupe a monté ses installations sur un terrain municipal sans autorisation ni passage de la commission de sécurité.
La mairie a pris un arrêté d'interdiction de l'utilisation du chapiteau.John Muller semble rompu aux installations "sauvages". Il s'apprête d'ailleurs à en commettre une autre, dans quelques jours, à La Grande Motte "où le maire refuse complètement les cirques. Nous irons sur un parking gratuit de la commune", prévient-il.
A Carcassonne, il feint un moment ne pas savoir que, lorsque le convoi jaune et rouge du Magic Circus Muller a débarqué entre l'Aude et la route de Limoux, à proximité de l'auberge des Chênes, il s'installait en fait sur un terrain de la mairie de Carcassonne.
Il montre le plan cadastral et le bail qu'il a conclu avec le propriétaire du night club Le Black Bottom. Puis, il est bien obligé de reconnaître qu'il a largement débordé au-delà du terrain privé qui accueille habituellement, le dimanche, des vide-greniers privés. Et que la totalité de son chapiteau de 300 places et de sa ménagerie de 50 animaux est en fait sur un terain municipal. "Mais en quoi ça les dérange ?", interroge le gérant du cirque, qui se plaint à son tour de "l'absence de panneaux qui délimite le terrain".
"Passage en force"
"Ces gens occupent illégalement le domaine public. Ils se sont branchés illégalement sur l'électricité en posant des fils qui traversaient la route. Ils n'ont demandé aucune autorisation, ni sollicité le passage de la commission de sécurité", fulmine Yazid Laredj, adjoint au maire.
Concernant le branchement, "c'est le seul moyen d'obtenir du courant. Sinon, EDF nous demande trois semaines de délai", plaide John Muller. De fait, l'opérateur, à la demande de la police nationale, s'est rendu dès mardi soir sur place afin de sécuriser le branchement qui passe désormais en hauteur au-dessus de la 118. Et les policiers municipaux sont venus constater les infractions. "Je n'ai pas vu un seul élu. Si le maire veut nous rencontrer et discuter, pas de problème", assure John Muller, qui reconnaît toutefois que "c'est un peu tard", et que le chapiteau restera en place jusqu'à dimanche, "comme prévu".
Un "passage en force" qui n'est pas une première pour le cirque Muller. Orthez en avril dernier, Narbonne et Béziers il y a un an : à chaque fois, un scénario identique. La troupe fait aussi régulièrement l'objet de la colère de la SPA, qui dénonce les conditions dans lesquelles vivent les animaux de la ménagerie. Le Magic Circus Muller doit donner une représentation tous les jours jusqu'au dimanche 2 août. 

http://www.lindependant.fr/2015/07/30/l-installation-illegale-du-cirque-muller-a-prat-mary,2066335.php

vendredi 24 juillet 2015

Le cirque Arlette Gruss arrive à Cabris!

Avant la première représentation samedi soir, le cirque Arlette Gruss a deux jours et demi pour s'installer dans le grand pré de Cabris.
Après la dernière représentation à Saint-Tropez mercredi soir, le cirque Arlette Gruss a plié bagage à l'aube, et s'est mis en route pour Cabris.
Dès 7h ce jeudi matin, les camions du cirque investissait le grand pré de Cabris. Installer les caravanes des artistes et du personnel, préparer la piste, mettre en place le chapiteau, aménager des enclos sécurisés pour les animaux ... Quand la grande famille du cirque Arlette Gruss se déplace, le travail ne manque pas.
Chacun son rôle
Et chacun met la main à la pâte.
Tandis que le personnel du cirque se charge du plus gros des travaux, les musiciens installent le portail d'entrée et les lumières extérieurs, les artistes masculins et le personnel de bureau mettent en place le tour de piste et les coulisses, les femmes s'occuperont d'installer les rideaux et tentures.
Le tout dans une ambiance conviviale qui n'est pas étrangère au succès du cirque Arlette Gruss.
"Arlette Gruss est le seul cirque itinérant toujours dirigé par la famille qui l'a créé", se félicite Willy's l'attaché de presse du cirque.
http://www.nicematin.com/cabris/le-cirque-arlette-gruss-arrive-a-cabris.2297115.html