mardi 24 mai 2016

Villeneuve-d’Ascq: le Cirque d’Hiver Bouglione revient dans la région après 35 ans d’absence

Branle-bas de combat ce lundi après-midi aux abords du musée des Moulins. Entre le montage du chapiteau, la gestion du cortège de camions et l’accueil des artistes, Patrice Roche, administrateur de la tournée et ex-monsieur Loyal, est sur tous les fronts.
Il faut dire que le retour des Bouglione en province est un petit événement dans le monde du cirque, eux qui ne s’étaient plus déplacés depuis 1981. « Honnêtement, je n’y croyais plus. Pour moi qui travaille dans cet univers depuis 30 ans, c’est aussi un grand moment », confie Patrice.
Mais alors, pourquoi avoir attendu si longtemps ? « Je pense que c’était tout simplement le bon moment. Avant, on était trop jeunes et après, on aurait été trop vieux, explique Francesco Bouglione, le maître des lieux. Et puis vous savez, la route c’est l’essence de notre vie. Il y a aussi une attente folle du public hors de Paris. »

Un chapiteau de 1 800 places

Pour ce retour en fanfare, les Bouglione ont vu les choses en grand avec un chapiteau doté d’une capacité d’accueil de 1 800 places. « C’est plus que pour le Cirque d’Hiver à Paris », annonce fièrement Patrice. Un espace nécessaire pour assurer les prestations de mat-chinois, et le grand retour de la « femme-canon », venue des États-Unis pour l’occasion.
Francesco Bouglione l’assure, chaque génération y trouvera son compte. « Je pense que plus le cinéma deviendra virtuel, plus la télé deviendra réalité et plus le cirque se portera bien. Notre force, c’est l’authenticité. C’est pour cela que le cirque continuera d’être un divertissement intemporel ».
http://www.lavoixdunord.fr/region/villeneuve-d-ascq-et-ses-environs/villeneuve-d-ascq

Présentation du Cirque Sébastien Zavatta sur le site d'Aulnay-sous-Bois

lundi 2 mai 2016

Cirques : Comment sont contrôlés les animaux ?

La polémique, la semaine dernière, sur la maltraitance supposée d’un tigre dans un cirque installé près de Reims pose la question des contrôles autour de ces structures
Georgika Kobann, cofondateur du cirque Arlette Gruss, est également membre de la commission ministérielle qui délivre les autorisations pour détenir des animaux sauvages. À 73 ans, il est l’un des piliers de la dynastie Gruss, l’une des plus anciennes familles circassiennes de France, installée de longues années à Reims. Il défend sa profession face aux critiques.
N’est-ce pas aller à l’encontre du bien être de ces animaux (tigres, lions, éléphants, panthères…) que de les faire évoluer dans un environnement qui est loin de leur milieu naturel ?
Les gens ont des idées reçues. Ils n’y connaissent strictement rien. Je les invite à venir visiter nos animaux. Certains nous disent : « Oui d’accord, chez vous c’est comme ça. Mais quand même les animaux seraient mieux dans la nature. » Je leur réponds : « Vous pensez qu’ils seraient mieux dans la nature avec le braconnage, ces gens qui paient des fortunes pour tuer des animaux ? » En plus, toutes les bêtes qui sont chez nous, ne sont pas des bêtes de captures mais des bêtes qui sont nées en captivité depuis plusieurs générations. Dans le temps, notre cirque était basé à Reims, route de Witry. Les dernières panthères que l’on a eues, c’est mon beau-père qui les avait achetées en 1953. Depuis, on n’en a jamais rachetées. On a eu une reproduction avec des échanges. Quand vous pensez qu’une panthère dans la nature ça vit jusqu’à 14-15 ans. Moi, j’en ai gardé une jusqu’à 26 ans et demi. Alors tous ces guignols me font un peu rire.
http://www.lunion.fr/715706/article/2016-05-02/cirques-comment-sont-controles-les-animaux