mardi 23 décembre 2014

DEMAIN ET JUSQU'AU 31 DÉCEMBRE PLACE LAMARTINE Le Piglet Circus, entre tradition et originalité

Si vous voulez voir des lions rugir, des tigres braver les flammes ou des éléphants jouer les équilibristes, vous n'avez pas frappé au bon chapiteau. Au Piglet Circus, la tête d'affiche, c'est... un cochon. Et ce n'est pas la seule originalité de ce cirque, installé place Lamartine jusqu'au 31 décembre. On y croise des chèvres, des chiens et des poules, dans une atmosphère un peu vintage. Et pour cause : cette compagnie créée il y a un an a voulu ressusciter les numéros du cirque traditionnel, en y ajoutant sa touche personnelle et une dose de modernité. Le tout a donné naissance à un spectacle étonnant, dont l'histoire est étroitement liée à la ville d'Arles. Une partie du show a en effet été jouée sur la place de la mairie, lors de Drôles de Noëls 2013. Le Piglet Circus en était alors à ses balbutiements. "C'est à cette occasion qu'on a rencontré une Arlésienne qui nous a proposé de mettre à notre disposition son terrain pour qu'on s'y installe" raconte Sergio N'Guyen, qui a fondé la compagnie avec Sarah, son épouse acrobate d'origine allemande. Voilà comment le Piglet Circus a posé sa roulotte au fin fond de Barriol. Un joli clin d'oeil, puisque plusieurs de ses membres ont travaillé avec Pierrot Bidon, père du cirque comptemporain et créateur du célèbre cirque Archaos, installé à Arles entre 2006 et son décès il y a trois ans. C'est encore à Arles, dans le quartier de Griffeuille, que le Piglet Circus propose des ateliers cirque et a participé à un spectacle, vendredi dernier, dans le cadre de Drôles de Noëls.
Max, le cochon nain
De l'expérience des dix circassiens qui forment la troupe, venus des quatre coins du monde, est donc né ce premier spectacle construit autour de Max, un sympathique cochon nain, qui entonne "Besame mucho" avec grâce, et slalome avec aisance entre les jambes des artistes. "C'est le premier animal que l'on a dressé avec ma femme avant même de créer la compagnie, raconte Sergio Nguyen, technicien devenu cycliste artistique sur le tard. L'idée est de présenter les animaux avec lesquels on vit."
Inspiré par l'humour déjanté d'une émission de télé américaine, le spectacle est une succession d'histoires courtes avec pour thème commun la nourriture et l'amour... Des numéros de fil de fer, de vélo acrobatique, de parapluie aérien, de magie et donc d'animaux, le tout au rythme du rock argentin distillé en live par le groupe "Los Chamanes Cosmicos". "Notre envie est de produire un spectacle chaleureux et intime et poétique pour divertir et émouvoir des spectateurs de tous âges."
Prochaine représentation demain à 11 heures. Réservations et horaires des jours suivants au 06 13 30 60 02. Tarifs : loge 15€ ; adultes 12€ ; enfants 10€

http://www.laprovence.com/article/edition-arles/3190615/le-piglet-circus-entre-tradition-et-originalite.html

samedi 13 décembre 2014

Cirque à Marseille : portrait d'une dompteuse

Le cirque Médrano est à Marseille. Un des personnages emblématiques du cirque : le dompteur et  cette fois tenue par femme. Portrait de cette passionnée des animaux.

vendredi 5 décembre 2014

Magistral homme canon chez Amar

Les frimas arrivent et avec eux le cirque Amar qui termine son tour de France en Midi-Pyrénées avant d'aspirer à un repos bien mérité en janvier et de repartir pour un nouveau spectacle. Les dernières étapes ont été difficiles en raison des inondations et du vent violent dans le sud de la France. «Le chapiteau a tenu bon, il a fait ses preuves», nous dit fièrement le Monsieur Loyal de Firmi, Stéphan Gistau, marié depuis 15 ans avec le cirque Amar, pour le meilleur et pour le pire qui n'est jamais arrivé. Vite du bois !... mais il y en a beaucoup moins sous le chapiteau puisque les bancs ont fait place à des sièges baquets très confortables. Et pourtant, cette tournée 2015 qui célèbre les 90 ans du cirque accumule des numéros à hauts risques. Outre la fameuse sphère où les Diorios, trois motards, mettent les gaz sur leurs machines infernales, l'homme canon, le Chilien Carlito, nom de scène Jefferson sur la sciure de la piste, est propulsé à 100 km/h sous le chapiteau. «On n'a jamais vu ça depuis un demi-siècle, souligne Stéphan Gistau. Autre numéro de haute volée, celui du trapèze volant justement, avec triple saut périlleux de la troupe Félix Galeotti récompensé au Festival du cirque de Monte-Carlo. Dans le domaine de la grâce, de la souplesse et de l'élégance, place à Vanessa, 14 ans, et Laetitia Roy, 18 ans, pour un numéro de portée acrobatique. Elles avaient débuté ici même, sous ce même chapiteau, à Rodez, il y a tout juste un an. Du côté des animaux, voici un numéro de perroquets qui a emballé plusieurs fois le Grand Cabaret de Patrick Sébastien grâce à l'italien Gianluca Ranzan, spécialiste en comportement animalier et qui accomplit des prouesses avec ses volatiles. Les tigres blancs, qui engloutissent chacun 15 kg de viande par jour, sont revenus prendre l'air ruthénois ainsi que les éléphantes et les camélidés d'André Falk. Pour présenter un spectacle vivant aussi abouti, c'est un énorme travail qu'accomplissent tous les artistes venus de 12 pays différents. «Il n'y a aucun temps mort, il faut que ça que s'enchaîne en permanence afin de capter l'attention des spectateurs et qu'ils ne décrochent pas», explique notre Monsieur Loyal, perfectionniste à l'extrême, équilibriste du direct. Le cirque est une école de la vie où l'on repousse ses limites. Show must go on !
Représentations au Val de Bourran ce soir à 20 h 30, samedi à 15 heures et 18 heures, dimanche à 14 h 30 et 17 h 30, mardi à 19 h 30 et mercredi à15 heures.

http://www.ladepeche.fr/article/2014/12/05/2005244-magistral-homme-canon-chez-amar.html