dimanche 27 février 2011

Le cirque Gruss privé d'instit

Le cirque Gruss va-t-il perdre son instit ? Son directeur, Gilbert Gruss, lance aujourd'hui un appel à Luc Chatel, le ministre de l'Education nationale, qui envisage de supprimer ce poste unique. Il y a quatre ans, l'ouverture de l'école itinérante destinée aux enfants des artistes du cirque avait fait la une de l'actualité. Née de l'expérience de feue Arlette Gruss, cette initiative était une première en France, une idée soutenue par l'Education nationale. Les enfants de la balle pouvaient enfin être scolarisés normalement, dans une classe installée à deux pas du grand chapiteau. « Avant, nos enfants étaient placés dans les écoles des villes où nous faisions étape, mais à chaque fois on les mettait au fond de la classe et on leur demandait de raconter leur vie, au cirque. En aucun cas on ne s'occupait d'eux ! », explique Gilbert Gruss. Onze mois sur douze en tournée à travers l'Hexagone, l'école itinérante du cirque Gruss a donc, depuis quatre ans, eu le temps de faire ses preuves et a permis aux élèves de maternelle et de primaire d'être scolarisés comme les autres, avec le même programme et une maîtresse de septembre à juin. « En plus, Sandrine elle est super-gentille et elle nous apprend bien », explique Evan, 7 ans, le fils du ventriloque.


« Question de survie »
Mais voilà, le cirque vient d'apprendre que le poste de cette dernière allait être supprimé à la rentrée prochaine. « Une décision irrévocable apparemment », s'indigne Gilbert Gruss qui a décidé de monter au créneau en souhaitant rapidement interpeller le ministre. « C'est une question de survie pour notre cirque, car cela permet aux artistes du monde entier de venir en tournée pendant onze mois, sans se séparer de leurs enfants. Tout le monde y gagne, avec cette école. Même les enfants sont plus assidus et ont de meilleures notes. » Le patron du cirque, qui accueille plus de 500.000 spectateurs chaque année et qui vient de planter son grand chapiteau à Rouen, espère donc ne pas devoir définitivement fermer son école en juin prochain. « Car l'argument de l'Education nationale qui nous dit qu'il faut faire des économies ne tient pas. Elle ne paye que les 1.300 € de salaire de l'institutrice. Tout le reste, son logement, l'aménagement de l'école, les fournitures scolaires, c'est nous qui le prenons en charge ! » Gilbert Gruss, en attendant une réponse de Luc Chatel, a lancé une pétition sur son site Internet (www.cirque-gruss.com)


http://www.francesoir.fr/actualite/societe/cirque-gruss-prive-d-instit-76627.html

histoire d'un cirque

mercredi 23 février 2011

clown stephan zavatta

L'école du cirque du Lido en visite

Jeudi 17 février au soir, la Petite Pierre a accueilli, pour deux jours, la nouvelle promotion d'insertion professionnelle de l'école de cirque du Lido. Ces 14 jeunes circassiens, de 20 à 25 ans, sont en début de troisième année. Cette session était orientée vers le fonctionnement du monde associatif et sur la finalisation de leurs créations. Ils étaient encadrés par le metteur en scène Christian Coumin, créateur de l'école de cirque, et Aurélie Vincq, coordinatrice. Aurélie a travaillé à la Petite Pierre et à Auch : « Plein de liens se sont tissés et je trouve que c'est un moyen intéressant de mélanger ce travail de cohésion et de rencontre. Cela permet de s'extraire du monde du cirque ». L'école de Toulouse était à la recherche d'une activité fédératrice pour ce nouveau groupe. Elle a contacté la Petite Pierre pour lui proposer 14 paires de bras durant une journée entière. L'idée était que les jeunes s'investissent dans une activité commune, fédératrice, tout en expérimentant une vie collective dans ce gîte. « Le but étant de rencontrer une équipe, celle de la Petite Pierre, qui a des projets culturels, qui reçoit des compagnies. Pour les élèves, une manière de comprendre la signification d'un tel projet », ajoute Aurélie. Le vendredi, les élèves ont travaillé en pleine nature et déblayé du lierre. Ils doivent revenir fin mars et courant mai, sur trois jours : « Nous serons sur une démarche de travail artistique, autour de la vidéo et du travail dans l'espace. Ce premier contact leur a permis de rencontrer l'équipe et de découvrir les lieux ». Ces élèves venaient de tout horizon, d'Italie, d'Espagne, d'Argentine, du Portugal et de France. « L'image du cirque français à l'étranger a une bonne image internationale. Pour preuve, en première année, trois Français sur quinze élèves », ont constaté les formateurs
http://www.ladepeche.fr/article/2011/02/22/1019397-Jegun-L-ecole-du-cirque-du-Lido-en-visite.html

vendredi 18 février 2011

Cirque Medrano

Le festival du cirque de Montilly-sur-Noireau les 12 et 13 mars

Montilly-sur-Noireau, petite bourgade située au nord de Flers, accueillera les 12 et 13 mars la 8e édition du festival international du cirque. Un festival qui attire chaque année près de 3 000 spectateurs. Au programme, 11 artistes de renommée internationale en provenance de cinq pays (France, Allemagne, Roumanie, Japon, Espagne).


En tête d’affiche, Tom Dieck viendra accompagné de ses fauves, pour un numéro impressionnant. À découvrir également, le « duo Lyodji » (main à main), le « duo Johaly’s » (perche aérienne), Charles Angels (sangles aériennes), Pat Clarisson (chiens comiques), Lorena (houla hoops), Frantz (clown de reprise), Gongalvez (grande illusion), Yukki (yoyos), « famille Klis » (trio clownesque), Kalista (jonglerie avec les pieds).


Deux spectacles sont prévus : le samedi soir à 20 h 30 et le dimanche après-midi à 15 h 30. Des représentations à chaque fois suivies d’un « final pyrotechnique », avec paillettes et guirlandes. En plus, le samedi sera marqué par la remise des trophées, les chevaux d’or, d’argent et de bronze.


Samedi 12 et 13 mars, réservations auprès de la mairie de Montilly au 02 33 96 40 19, ouverte le lundi de 14 h à 19 h, les mardi, jeudi et vendredi de 9 h à 12 h 30 et de 14 h à 19 h, et le samedi de 9 h à 12 h.


Tarifs : 15 € en gradin (11 € pour les enfants de 3 à 12 ans), 19 € la chaise et 25 € la loge. À noter qu’une place est offerte pour dix achetées.


http://www.ouest-france.fr/actu/actuLocale_-Le-festival-du-cirque-de-Montilly-sur-Noireau-les-12-et-13-mars_-1694558------61169-aud_actu.Htm

jeudi 17 février 2011

Julia Christiie - The female magician with tigers, girls and big illusions.

Pinder s'installe au Zénith de Toulouse

Au Cirque Pinder, qui vient de planter son chapiteau sur le parking du Zénith, les animaux sont toujours les rois de piste, même si les éléphants sont cette année absents du spectacle toulousain. « C'est un truc de fou ! C'est moi qui dois présenter les éléphants. Mais je n'ai pas encore reçu le certificat de capacité qui doit me permettre de le faire. Je le possède pour les fauves, pas pour les éléphants ! Nous avions prévu un autre numéro de quatre éléphants. Les animaux sont bloqués au Maroc car il n'y a pas de poste d'inspection frontalière à Marseille. Les trois éléphants du cirque sont eux gardés au parc de la Tête d'Or de Lyon. Le zoo voudrait s'en débarrasser car deux d'entre eux seraient porteurs de la tuberculose. Ils étaient en bonne santé lorsque nous les avons confiés à ce parc », explique Frédéric Edelstein, directeur du cirque en tournée et dresseur. Célèbre pour son numéro de fauves unique au monde, ce dernier n'a heureusement aucun problème avec ses tigres et ses lions, nés pour la plupart au Cirque Pinder. Lors de la tournée 2011, il affronte toujours seul en cage ses seize magnifiques fauves. Chacun de ces animaux avale huit à dix kilos de viande par jour ! Les bêtes exotiques (présentées par Beat Decker) sont également au rendez-vous, ainsi que des chiens et ânes rigolos menés par un artiste russe.


Chez les voltigeurs et équilibristes, plusieurs nouveaux numéros viennent de Cuba : Les Flying Habana au trapèze volant, la Compagnie Habana aux barres aériennes et à la balançoire. le Duo Solys », découvert dans l'émission de M6 « Incroyable talent ». Parmi les nouveautés, on peut également découvrir le numéro d'équilibre de Gina Giovanni, les contorsions de l'artiste russe Iurie Basiul, les diabolos virtuose du jeune Tchèque Georgio. Car le Cirque Pinder continue de défendre la meilleure tradition du cirque à travers des numéros de haut vol, renouvelés chaque année. Christophe Traux est le Monsieur Loyal du spectacle. On peut visiter le zoo toute la journée pour seulement un euro.


Le parking du Zénith est accessible par le tramway. Arrêts : Zénith ou Cartoucherie.


Parking du zénith 17 février au 3 mars


http://www.ladepeche.fr/article/2011/02/16/1015196-Pinder-s-installe-au-Zenith-de-Toulouse.html

mercredi 16 février 2011

Pinder : « On veut se débarrasser de nos éléphants à bon compte »

Ils ont soufflé le vent. Ils vont récolter la tempête ». Gilbert Edelstein, directeur du cirque Pinder était, hier, furax. Depuis la nouvelle (dans notre édition d’hier) que les deux éléphants du parc de la Tête d’Or, qui lui appartiennent toujours, sont porteurs de la tuberculose, des appels inquiets d’écoles et de comités d’entreprise, public privilégié de Pinder, affluent.


A la façon d’un lion blessé, il a choisi de passer à l’attaque. « Le directeur du zoo veut se débarrasser de mes éléphants. J’en veux pour preuve que le test n’est pas du tout obligatoire. Ce n’est pas comme la fièvre aphteuse par exemple. Il savait qu’en le faisant, il trouverait quelque chose ». Car selon le directeur de Pinder, la plupart des éléphants d’Asie sont porteurs de la maladie. Une raison à cela : leur proximité avec les hommes-leur cornac pour commencer.


« La moins bête c’est Java qui ne s’est pas laissée dépister. Les miens sont plus dociles, ce sont des animaux de cirque », commente Gilbert Edelstein.


Et de demander que le test de la tuberculose soit rendu obligatoire et généralisé « puisque l’on pointe mes animaux ». « On veut se débarrasser de mes éléphants à bon compte », dit-il encore en banalisant le fait que « les éléphants se transmettent le germe de la tuberculose de génération en génération ». Ce qui ne l’empêche pas d’affirmer avoir prêté ses éléphants en bonne santé. « Alors qu’on veut me les redonner malades », s’insurge l’ancien dompteur.


Gilbert Edelstein trouve gonflé aussi qu’on lui demande de reprendre ses bêtes « alors qu’on apprend que les soigneurs ne veulent plus les approcher… ». La question des soins est en effet cruciale. Et plus encore celle de leur coût.


« Il existe des cliniques en France et à l’étranger. Alors effectivement ça coûterait cher mais encore plus si on les euthanasie, car un éléphant revient à 150 000 euros, et même plus puisqu’on ne peut plus en avoir ».


Le patron de Pinder propose une autre alternative que la mise en demeure qui lui est faite de se décider entre reprendre Baby et Népal, ou les euthanasier d’ici trois mois. « Je suis prêt à reprendre les éléphants, même les trois, mais d’abord il faut les soigner ». Gilbert Edelstein pourrait les accueillir dans le parc qu’il projette de créer à Perthes en Gatinay sur sa propriété. Son Pinderland - c’est son nom - comprendrait, en plus d’une école du cirque, un chapiteau avec présentation d’animaux… dont des éléphants. Prévues également des balades… à dos d’éléphants. Le roi du Cambodge se serait engagé à en prêter 25, lit-on sur internet. Le projet compte aussi un zoo pour les animaux retraités. Dont Baby, Népal et Java ?


En attendant, ce qui perturbe le plus Edelstein père c’est la mauvaise pub qu’il en retire. « Je vais demander à la ville des dommages et intérêts. Nos animaux sont sains, il n’y a pas de risque de contagion ». Il ne manquerait plus que les défenseurs des animaux s’en mêlent. Pinder est attendu à Lyon début avril. L’affaire ne sera pas forcément résolue. Et l’on sait ce qu’est une mémoire d’éléphant…


http://www.leprogres.fr/fr/region/le-rhone/rhone/article/4625930/Pinder-On-veut-se-debarrasser-de-nos-elephants-a-bon-compte.html

jeudi 10 février 2011

Festival International du cirque de Monte Carlo 2010 Les flying Michaels From Brazil Sao Paulo

Spectacle du Cirque Plume, à Amiens

Spectacle du Cirque Plume: Du 9 au 16 février 2011 à la Maison de la Culture d'Amiens, dans la Somme. La piste de cirque devient 'Atelier du Peintre' dans la nouvelle création cocasse et poétique du Cirque Plume
Les acrobates, contorsionnistes, jongleurs, musiciens, clowns et trapézistes poètes du Cirque Plume jouent des châssis et des couleurs pour s’engouffrer avec bonne humeur dans 'L'Atelier du Peintre'. Ils transforment la piste en atelier ou en musée, s’approprient les gestes des grands maîtres et nous prennent dans leurs toiles.


Vélasquez, Dali, Magritte, Klimt ou Picasso: Le Cirque Plume recrée à sa façon les peintres et leurs peintures. Les statues prennent vie et les tableaux s’animent au rythme d’une musique interprétée en direct par un orchestre.


'L’Atelier du Peintre', 9ème création de la troupe, est fidèle à l’univers extravagant du Cirque Plume. Une soirée pour petits et grands, et une occasion de découvrir un grand cirque français de renommée internationale.


http://www.picardieweb.com/evenement-amiens-spectacle-du-cirque-plume-amiens-5303.htm

lundi 7 février 2011

Cholet : Claude a transformé son sous-sol en capitale du cirque

Claude habite le quartier du Verger, à Cholet. Souvent, il laisse les enfants de l’école voisine et ceux du centre de loisirs visiter son garage. En sept ans, il y a emmagasiné des centaines d’objets, surtout des miniatures ayant rapport au cirque. Une centaine de clowns, 290 voitures et véhicules divers ; 180 animaux ; des montagnes russes ; 90 personnages ; 80 fèves ; 16 peluches ; une soixantaine d’affiches ; 150 cartes postales occupent tables et étagères sur 40 m2.




« En décembre 2002, j’ai assisté à une représentation de Pinder. Il y avait une boutique vendant des peluches, des programmes, des maquettes. J’en ai pris une ou deux, je ne sais plus. Et depuis, je n’arrête pas d’acheter tout ce qui évoque le cirque. Oui, j’ai dû avoir un choc ce jour-là. »


http://www.ouest-france.fr/ofdernmin_-Cholet-Claude-a-transforme-son-sous-sol-en-capitale-du-cirque_40771-1681765-pere-pdl_filDMA.Htm


Film à découvrir absolument...

dimanche 6 février 2011

FESTIVAL DE CLOWNS / Le festival sur la piste des monstres sacrés

Non le cirque ne se meurt pas ! Et encore moins le clown ! C'est en substance le propos de Franck Desmaroux, de la compagnie de la Lanterne magique qui, mardi soir sur la scène du centre culturel éclairera sous un jour résolument nuancé le festival des clowns
Entretien avec l'artiste à la veille du lever de rideau.


Contrairement aux organisateurs du festival des clowns qui déplorent un lent déclin du cirque et des clowns traditionnels, vous évoquez volontiers, vous, le « cercle sans fin » d'une évolution qui confine à l'éternelle renaissance du cirque. Expliquez-vous…
Le « clown traditionnel » auquel on se réfère ici n'a rien de traditionnel ; il n'est que le clown des années 1970. Le vrai cirque traditionnel, c'est autre chose. J'ai un ouvrage sur le cirque qui date de 1870 et lorsque je le lis, j'ai l'impression que l'on me parle de cirque contemporain. Le Cirque du soleil - que j'admire - n'a rien de plus formidable à mon sens que les spectacles donnés autrefois sur des hippodromes. Il me semble au contraire que nous assistons à une renaissance du cirque qui se nourrit de ses racines or le cirque, c'est depuis la nuit des temps l'éternelle quête de la performance et cela n'a rien à voir avec les stéréotypes aujourd'hui véhiculés. Le cirque, c'est le théâtre antique qui a débouché sur le cirque romain, lequel a donné naissance à la commedia dell'arte qui elle-même a donné naissance aux clowns. C'est la commedia dell'arte qui a inspiré Molière, lequel intégrait à ses spectacles des jongleurs, des danseurs, des acrobates…


Le cirque ne serait rien d'autre en somme qu'un subtil mélange des genres en constante évolution ?
Il faut en finir avec la dichotomie cirque-theâtre. La tradition est celle de la critique sociale ; celle de l'autocritique de l'être humain par le jeu des émotions et de la performance. Le problème de notre époque réside dans son besoin de tout catégoriser. Savez-vous que « jongleur » signifie à l'origine « parleur » ?


Comment celui qui jonglait avec les mots en est-il arrivé à jongler avec des objets ?
Dans cette perpétuelle quête de performance, les artistes savaient tout faire ou, en tout cas, beaucoup de chose et ce « tout » fait partie d'une histoire car l'artiste se nourrit de chaque chose.


Et où situez-vous le clown dans ce « tout » ?
Le clown, c'est le summum de l'art. Savez-vous que le clown est né chez les Grecs dans les prières à Dionysos qui n'est pas seulement le dieu du vin mais aussi celui des excès et du théâtre. Elle est


là, l'âme traditionnelle du clown ; dans le petit monstre qui est en nous. On l'associe à tort au public des enfants car il incarne en vérité la part d'enfance qui est en chacun de nous.


La part de rébellion qui sommeil en chaque être humain ?
Très précisément et probablement la vraie difficulté du clown contemporain réside t-elle dans cette nature rebelle.
Lorsque l'on est clown, on entre dans l'arène parce que l'on appuie sur les ressorts humains pour faire rire les gens d'eux-mêmes. Mais quand on catégorise, quand on stéréotype, au fond, on refuse le clown qui est en nous et c'est là la colonne vertébrale de L'aventure continue, le spectacle que nous interpréterons mardi.


Combien êtes-vous sur scène ?
Neuf, autour du clown Pipo. qui, lui, a été formé par son père (NDR : le grand Pipo Sosman qui, avec Grock, figure parmi les plus grands artistes de cirque du XXe siècle).
Je m'offre son concours et je l'offre aussi à mes enfants et c'est une émotion extraordinaire. Lui, justement, est imprégné de cette culture traditionnelle dont il est ici question.
Dans le spectacle, il est l'âme du clown qui traverse les époques. Depuis la loge où il se prépare (devant le public), il se souvient, à moins qu'il ne rêve, des époques, des genres, des générations et des traditions. Ce sont ces souvenirs et ses rêves que les autres artistes, adultes et enfants, réalisent autour de lui.
Et pipo se maquille ; Pipo s'habille… Rentrera t-il au final en scène dans cette époque qui repousse le clown ?








LES RENDEZ-VOUS TERNOIS
- Vendredi 4 février à 20h30 : soirée d'ouverture.
- Mardi 8 février à 20h30 : L'aventure continue avec la compagnie de la Lanterne magique.Tarif: 6€.
- Mercredi 9 février à 14h30 : séance jeune publique de clowns traditionnels avec les Marchellos et Cracra et Momo. Tarif: 2€.
- Vendredi 11 février à 20h30 : Thomas Delvaux dans Thomas fait son cinéma.Tarif: 6€.
- Samedi 12 février à 20h30 : soirée de gala avec les Rossyan (France-Italie), les Carios (Suisse), les Tukis clowns (Espagne), Rick et Bouboule (France), Bouly et Picolo (Chauny) et le Tony Miller Orchestra. Tarif: 10€.
Renseignement et réservation au centre culturel au 03 23 40 24 40.
http://www.aisnenouvelle.fr/index.php/cms/13/article/507081/FESTIVAL_DE_CLOWNS___Le_festival_sur_la_piste_des_monstres_sacres





samedi 5 février 2011

Le meilleur du cirque au Zénithz

Le cirque Phénixcircule dans tous les pays d'Europe et a réuni 3 millions de spectateurs en dix ans. Pour fêter cet anniversaire, Alain Pacherie, son créateur, a choisi un spectacle composé de numéros glanés dans dix pays différents


Quelles nouveautés avez-vous prévues pour cette 10e édition ?


La petite abeille en 3D qui présentait le spectacle il y a deux ans est toujours là, dans le même rôle, mais elle a un petit assistant : Loulou : un petit garçon doté d'un mauvais caractère. C'est mieux quand il dort ! Il rêve qu'il fait le tour du monde des cirques…


Vos numéros viennent de Colombie, d'Argentine, d'Afrique du Sud, d'Ethiopie, d'Ukraine… Quels sont les plus originaux ?


Le numéro de banquine (voltige de partenaires uniquement à main d'homme, NDLR) est très traditionnel dans la technique mais très moderne dans la présentation. Il est exécuté sur une musique rap qui raconte une histoire contre la drogue. Le numéro de trampoline, mât chinois et marche au plafond d'Afrique du Sud vient du Zig-Zag Circus, un cirque social qui récupère les enfants dans les townships, leur apprend les métiers du cirque et les fait voyager… Le numéro Ukrainien de saut à la corde s'exécute avec une double corde et de nombreuses figures. Il est très visuel.


Y a-t-il des artistes français dans ce casting international ?


Oui, bien sûr, et pas n'importe lesquels : le jongleur Morgan, sorti de l'école du Lido à Toulouse, lauréat 2008 du Cirque de demain, médaille d'argent du concours et prix Arte. Il y a aussi deux autres français venus de l'école de Montréal et du Cirque du soleil : le duo Maintenant. Ils déploient des portés acrobatiques magnifiques de vitesse et de rythme.


Qu'en est-il de la prochaine édition ?


La 12e édition reposera sur le Cirque de Pékin qui racontera l'histoire de Mulan, la plus ancienne légende chinoise. Les artistes travailleront exécuteront 14 numéros en costume d'époque. Ils répètent déjà.


Cirque Phénix, Les plus beaux numéros du monde, samedi 5 février à 20 h 30 au Zénith. Tarifs : de 30 à 45 € (www. bmorganisation.fr).


Samedi 5 février , 20h30, Zénith de Toulouse


http://www.ladepeche.fr/article/2011/02/05/1006418-Le-meilleur-du-cirque-au-Zenith.html

vendredi 4 février 2011

Zoom sur le 35e gala du Festival du cirque

La soirée de gala du 35e Festival international du cirque de Monte-Carlo, une fois encore, aura émerveillé le public, parmi lequel une pléiade de professionnels du cercle magique... En cette année de noces princière, une surprise attendait les spectateurs en ce mardi 25 janvier : la célébration sous le chapiteau de l’anniversaire de mademoiselle Charlène Wittstock...


Dans la loge princière, S.A.S. le prince Albert II était accompagné de mademoiselle Charlène Wittstock, de la présidente du festival, S.A.S. la princesse Stéphanie et de ses enfants, dont sa fille Pauline, qui remettrait plusieurs prix à l’issue de la soirée de gala...


Le clown américain Bello Nock (un sacré phénomène : clown et acrobate imparable), Flavio Togni et sa cavalerie (qui présentait également des numéros de fauves et d’éléphants) ont décroché chacun un « Clown d’or ».


Quatre « Clown d’argent » ont été décernés : mention spéciale aux « White Birds » au trapèze volant (représentant le cirque Nikouline de Moscou), qui, en ce soir de gala, entraient dans le livre des records en tentant pour la première fois au monde en public : un triple saut périlleux en planche. Exploit réussi ! « Clown d’argent » pour la troupe acrobatique de Dalian et celle de Jiangxi (Chine) et à Valérie Inertie et sa « roue enchantée » (formée à l’Ecole du cirque de Québec), émule de l’inventeur de la roue Daniel Cyr.


Valérie Inertie quittera Monte-Carlo des étoiles plein la tête, à l’image de celles qu’elle a fait scintiller dans les yeux des spectateurs, avec trois autres prix dont précisément : le prix du public
http://www.lepetitnicois.fr/actualites-et-politique/communes-a-la-une/zoom-sur-le-35e-gala-du-festival-du-cirque,3940.html

jeudi 3 février 2011

Cirque Amar - Plein les yeux

Toute la splendeur du cirque.


Voilà un cirque qui a su rester traditionnel tout en vous offrant à nouveau un spectacle des plus originaux ! Il n'y a qu'à remarquer la magie des lumières et la fierté des artistes, qu'ils soient clowns, dompteurs… ou même animaux !
Ce cirque, né en Kabylie avec le fondateur Ahmed Ben Amar, émerveillera petits et grands.


http://www.viafrance.com/evenements/cirque-amar-plein-les-yeux-spectacle-634193.aspx


Le Cirque Apollo, l'histoire de cinq générations

Il s'agit d'une famille de voyageurs originaire d'à côté d'Uzès, qui promène son chapiteau en France, depuis sept générations. Demain, ils vous accueilleront à 15 heures sous leur châpitaeu au stde dun refuge pour leur nouveau spectacle Mystéria.


Louis Dumas, le chef actuel du clan, explique : « À 53 ans, descendant de plusieurs générations de saltimbanques nous avons traversé des années de vache maigre et ce n'est pas fini. Mais la relève est assurée. » En digne héritier, son petit-fils de 3 ans possède déjà un costume de M. Loyal, comme le sien.


Entre les quatre enfants Dumas, les rivalités n'ont pas leur place. Parfaitement interchangeables, ils sont capables de tenir la billetterie, d'installer la sono, de régler les lumières, de prendre soin des animaux, de
monter et démonter le chapiteau. Et après ? « Quand nous serons tous mariés, avec des gens du cirque bien sûr, nous ferons de plus grosses villes, sous un plus gros chapiteau », assure Rudy, le fils aîné, habité par la même certitude qui guidait ses ancêtres. Et si le Cirque du Soleil, compagnie renommée dont le clan Dumas se passe le DVD en boucle, invitait l'un d'eux à rejoindre la troupe ? « Ce serait non, sans hésitation. On ne peut pas imaginer de se retrouver séparés. »


La solidarité familiale, c'est la grande force des enfants Dumas : Rudy (24 ans), Priscilla (23 ans), dont le mari - circassien - vit avec eux, Michaël et Jessica, les jumeaux de 19 ans. Petits, ils ont appris à lire avec leur mère. Et c'est encore sous sa supervision inflexible que leur scolarité s'est poursuivie par correspondance, jusqu'à leurs 16 ans. « Ensuite, les cours sont devenus trop difficiles pour qu'elle puisse nous aider, » témoigne Rudy. Sans doute aussi, les leçons les intéressaient moins que la piste.


Sous le chapiteau, les professeurs étaient pourtant les mêmes et plus sévères encore. Les parents ont enseigné à la fratrie les bases du cirque : jonglerie, équilibres, antipodisme et corde lisse. Ensuite, chacun s'est spécialisé. Rudy, par exemple, a monté un époustouflant numéro de rouleaux américains. Un exercice périlleux digne du prestigieux gala de Monte-Carlo, auquel la famille Dumas se rend chaque année en janvier.


Les Dumas rêvent donc d'accéder aux mêmes firmaments, sans quitter le cirque Apollo
http://www.midilibre.com/articles/2011/02/01/VILLAGES-Le-Cirque-Apollo-l-39-histoire-de-cinq-generations-1524454.php5