Il s'agit d'une famille de voyageurs originaire d'à côté d'Uzès, qui promène son chapiteau en France, depuis sept générations. Demain, ils vous accueilleront à 15 heures sous leur châpitaeu au stde dun refuge pour leur nouveau spectacle Mystéria.
Louis Dumas, le chef actuel du clan, explique : « À 53 ans, descendant de plusieurs générations de saltimbanques nous avons traversé des années de vache maigre et ce n'est pas fini. Mais la relève est assurée. » En digne héritier, son petit-fils de 3 ans possède déjà un costume de M. Loyal, comme le sien.
Entre les quatre enfants Dumas, les rivalités n'ont pas leur place. Parfaitement interchangeables, ils sont capables de tenir la billetterie, d'installer la sono, de régler les lumières, de prendre soin des animaux, de
monter et démonter le chapiteau. Et après ? « Quand nous serons tous mariés, avec des gens du cirque bien sûr, nous ferons de plus grosses villes, sous un plus gros chapiteau », assure Rudy, le fils aîné, habité par la même certitude qui guidait ses ancêtres. Et si le Cirque du Soleil, compagnie renommée dont le clan Dumas se passe le DVD en boucle, invitait l'un d'eux à rejoindre la troupe ? « Ce serait non, sans hésitation. On ne peut pas imaginer de se retrouver séparés. »
La solidarité familiale, c'est la grande force des enfants Dumas : Rudy (24 ans), Priscilla (23 ans), dont le mari - circassien - vit avec eux, Michaël et Jessica, les jumeaux de 19 ans. Petits, ils ont appris à lire avec leur mère. Et c'est encore sous sa supervision inflexible que leur scolarité s'est poursuivie par correspondance, jusqu'à leurs 16 ans. « Ensuite, les cours sont devenus trop difficiles pour qu'elle puisse nous aider, » témoigne Rudy. Sans doute aussi, les leçons les intéressaient moins que la piste.
Sous le chapiteau, les professeurs étaient pourtant les mêmes et plus sévères encore. Les parents ont enseigné à la fratrie les bases du cirque : jonglerie, équilibres, antipodisme et corde lisse. Ensuite, chacun s'est spécialisé. Rudy, par exemple, a monté un époustouflant numéro de rouleaux américains. Un exercice périlleux digne du prestigieux gala de Monte-Carlo, auquel la famille Dumas se rend chaque année en janvier.
Les Dumas rêvent donc d'accéder aux mêmes firmaments, sans quitter le cirque Apollo
http://www.midilibre.com/articles/2011/02/01/VILLAGES-Le-Cirque-Apollo-l-39-histoire-de-cinq-generations-1524454.php5
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