lundi 31 octobre 2011

Le Cirque d'Hiver engage des chats et des pigeons savants

À Paris, chez les Bouglione, les bêtes sauvages se font voler la vedette par des animaux domestiques.

Àla grande époque des ménageries, au Cirque d'Hiver des Bouglione, il y avait des fauves, des éléphants, des ours. Aujourd'hui le spectacle Virtuose s'ouvre bien par un numéro de tigres. Mais ce sont les chats et surtout les colombes qui leur volent la vedette. Les enfants Bouglione eux-mêmes, encore à l'âge des culottes courtes, s'illustrent en menant entre des obstacles et sur un toboggan un octuor de chèvres et de cochons.
Aucun mal à cela: les bêtes sauvages ne sont pas adaptées aux centres-villes (les Bouglione en présentent dans leur Grand Cirque de Noël, parc André-Mal­raux, à Nanterre, et dans La Perle du Bengale, au Bourget) et interdites de cirque dans un nombre croissant de pays. Même s'il ne peut plonger la tête dans la gueule d'aucun de ses chats, Vladislav Olandar n'est pas frustré. Acrobate à vélo, propriétaire d'un chat allergique à la solitude, il a eu l'idée de pédaler avec le chat sur les épaules pour ne pas le laisser miauler pendant son numéro.

Un jeune coq de six mois

Aujourd'hui, il a huit chats blancs, genre persan. «Ça n'est pas la race qui compte, mais le talent, dit-il. D'ailleurs, on ne dresse pas un chat, on joue avec lui sur scène parce qu'on joue avec lui toute la journée. On ne fait que prolonger une relation existante. Si l'un ou l'autre se met en grève sur la piste, on n'y peut rien. Les chats évoluent selon ce qui captive leur regard et se moquent de la voix. » Question de moment, mais aussi de caractère. Olandar a un chat équilibriste et acrobate qui sait tout faire mais qu'il ne montre jamais: il a le trac. La piste le tétanise.
En comparaison, les pigeons sont des élèves studieux. Ils apprennent vite, travaillent de six mois à quatorze ans. «D'abord, le pigeon doit avoir confiance dans la main du dompteur. Ensuite, la main enseigne. Une semaine suffit pour enseigner une chose simple, on peut changer le numéro souvent», dit Andrej Fedorov, qui signe un magnifique numéro avec trente-six pigeons.
D'habitude, ils rentrent et sortent à leur guise de la volière. À Paris, il les laisse enfermés. Il ne voudrait pas qu'ils fraient avec les oiseaux de ville. Par peur des maladies et des mauvaises rencontres: «Une fois qu'ils sont tombés amoureux, les pigeons restent en couple pour la vie», dit Fedorov.
À mille lieues des numéros de magie qui jouent à cache-cache avec les colombes, les pigeons de Fedorov dansent en l'air, au sol, sautent des petites haies, montent à dos de chien, jouent à saute-perchoir, font de l'équilibre sur un jeune coq de six mois, tout juste entré dans la troupe. Le précédent a disparu prématurément, à 6 ans, cet été aux Pays-Bas. «Il vivait en liberté au milieu des caravanes, raconte Fédorov. Je suis rentré sur la piste avec les pigeons. Quand je suis sorti, il n'était plus là. Quelqu'un l'aura pris pour le manger !» C'est bien le seul inconvénient du dressage d'animaux domestiques !
Au Cirque d'Hiver (Paris, XIe), jusqu'au 22 mars.

http://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=cirque&source=newssearch&cd=2&ved=0CDMQqQIwAQ&url=http%3A%2F%2Fwww.lefigaro.fr%2Fculture%2F2011%2F10%2F26%2F03004-20111026ARTFIG00711-le-cirque-d-hiver-engage-des-chats-et-des-pigeons-savants.php&ei=Sk6pTvzMMMaZOtPkzCA&usg=AFQjCNHEiQxYhpfM312T2CjzUSxkC454xw&sig2=5miQWHvdfIACoPwaIuKv1Q

mardi 25 octobre 2011

Albi. Bernard et son musée du cirque

C'est à Albi, dans la maison mitoyenne à la sienne, que le Tarnais Bernard Albarède a installé son petit musée du cirque. Riche de plus de 300 pièces évoquant les cirques de 48 pays, sa collection était jusque-là cantonnée dans un grenier. Ce lieu abrite désormais la collection de photos de la dompteuse Jeannette Mac-Donald, décédée en 1999 à Buzet-sur-Tarn. Autant de précieux souvenirs confiés à Bernard Albarède par Joël Fauré, auteur de « Comme un tableau fauve », un livre qu'il vient de consacrer à l'histoire belle et cruelle de Jeannette Mac-Donald - qui a fini ses jours dans des conditions misérables, après avoir connu la gloire. C'est en fréquentant les grands cirques qui faisaient étape à Albi où il naquit le 18 septembre 1938, que Bernard Albarède a voué un amour immodéré à cet art populaire. Il ne s'est pas contenté d'admirer, il s'y est aussi frotté, artiste à son heure. « Au pays de Toulouse-Lautrec (qui a magnifié le cirque dans ses toiles), le musée de Bernard Albarède est aussi une source de documentation pour les chercheurs, les historiens et les simples curieux », dit Joël Fauré.
Musée du cirque, 18, rue de Guillasse à Albi. Visites guidées au 05 63 60 52 15. Pour les amoureux du cirque, voir aussi Circa à Auch, en page10.
http://www.ladepeche.fr/article/2011/10/23/1199432-albi-bernard-et-son-musee-du-cirque.html

samedi 22 octobre 2011

L'histoire d'amour lilloise du clown Totti

La grande fête du cirque fête ses 25 ans. Et c'est aussi les 25 ans de carrière du clown Totti... 29 ans. Ce saltimbanque et son épouse Charlotte baptiseront leur fils Charlie le 25 octobre, à 10h25, sous le grand chapiteau lillois. Tout un symbole pour ce couple attachant
Il a juste cinq semaines mais Charlie est déjà un grand baroudeur. Allemagne, France, Danemark, Belgique et Hollande.
Installé bien au chaud dans la caravane de ses parents, le bébé est un enfant de la balle qui parcourt des kilomètres à travers l'Europe. Le 25 octobre, à 10h25, il sera baptisé lors d'une messe ouverte à tous organisée sous le tout nouveau chapiteau de la Grande fête lilloise du cirque. Une date symbolique : « La grande fête lilloise du cirque fête ses 25 ans, ma carrière a débuté il y a 25 ans, explique le clown Totti, le papa de Charlie. Et puis Lille, ça veut dire beaucoup pour nous. C'est ici que j'ai trouvé ma femme. C'est ici que l'on a conçu notre petit bonhomme » , nous glisse-t-il.


La cinquième génération de clowns
Ce clown atypique, entre l'Auguste et le clown blanc, un zeste de modernité en plus, a commencé à 4 ans. « Je suis la 5e génération, dit ce fils de clown espagnol et d'une mère artiste allemande. Mon premier spectacle, je le proposais un dimanche par mois, avec d'autres enfants d'artistes, au cirque Knie ». Il se souvient de son père qui l'avait aidé à adapter le numéro le plus célèbre de Charlie Rivel. Depuis, il n'a cessé de voyager et de faire évoluer ses personnages en fonction de son univers peuplé de Buster Keaton, Charlie Chaplin, Betty Boop et de vieux standards du music-hall.
En se replongeant dans les vieux albums de la Fête lilloise du cirque, Totti a déniché des clichés où, petit garçon, il posait aux côtés d'une jolie demoiselle. C'était Charlotte Hendrickx, qui est aujourd'hui son épouse. « Quand j'étais petite, mon père m'emmenait toutes les semaines au cirque, explique cette Mouscronnoise. Mon père participait à l'organisation de la grande fête lilloise du cirque. Et dès mes 14 ans, je me suis lancée : pendant les vacances, je m'occupais des otaries ». Le papa de Charlotte travaillait à la Poste. Sa maman dans une entreprise de vêtements. Rien ne l'orientait vers le monde du cirque. Et pourtant. Une fois ses diplômes d'hôtellerie en poche, elle est partie sur les routes avec son numéro et ses otaries.
À plusieurs reprises, la jeune femme a rencontré brièvement Totti. « On s'est même croisé un jour sur l'autoroute ! » Il aura fallu attendre un soir de 2005, après une représentation du show proposé par Thierry Fééry (lire ci-contre), pour que les deux artistes échangent, autour d'une escalope panée à La Chicorée ! « Jamais je n'aurais pu penser qu'elle devienne ma femme ! », lance Totti, devenu son partenaire de vie et de scène.

Lille, c'est comme à la maison
Charlotte, 26 ans, a mis sa carrière entre parenthèses pour quelques semaines. « J'ai continué mon numéro de danse jusqu'à sept mois et demi de grossesse, raconte-t-elle. Après, c'était un peu juste avec les costumes ! ». Son bonheur actuel, c'est ce retour à Lille, pour un mois, avec son fils et son mari : « C'est comme un retour à la maison ». « Lille, c'est une grande partie de notre vie, ajoute Totti. Et Thierry Fééry, je le connais depuis que je suis petit. C'est un ami, presque un membre de la famille. Et au niveau du spectacle, c'est un exemple pour moi. Il propose le plus beau spectacle au monde tout en restant simple et gentleman » .
Il fut une époque où l'on ne jurait que par Monte Carlo pour découvrir les plus beaux numéros de cirque. Aujourd'hui, Thierry Fééry a fait de Lille l'une des plus prestigieuses capitales de l'univers circassien. « On est très fiers de travailler ici », dit le duo qui repartira ensuite en Hollande, pour Noël, puis à Reims et Sin-Le-Noble avec le cirque éducatif. « Et ensuite, nous serons six mois en Suède, avec le cirque Maximum. Et Thierry viendra nous voir, c'est sûr !

http://www.nordeclair.fr/Locales/Lille/2011/10/19/l-histoire-d-amour-lilloise-du-clown-tot.shtml

vendredi 21 octobre 2011

L'école du cirque monte son spectacle

Samedi prochain, se déroulera la 26e Nuit du cirque d'Aytré. Organisée chaque année par l'école de cirque Les Bateleurs, cette belle exhibition 100 % aytrésienne investira la maison Georges-Brassens, à partir de 20 h 30, pour un spectacle totalement original.
Les élèves de l'école de cirque mûrissent ce projet depuis près d'un an déjà, et travaillent leurs différents numéros avec beaucoup de passion et d'implication.

D'ailleurs, pour la première fois dans l'histoire de la troupe, ce sont les élèves eux-mêmes qui ont mis sur pied le spectacle de samedi, sélectionnant les numéros qu'ils vont présenter et organisant eux-mêmes la mise en scène et les enchaînements.
Soirée thématique
Ce sera également la première fois que le spectacle sera thématique, revisitant pour l'occasion les sept péchés capitaux, et au vu des répétitions, on peut s'attendre à quelque chose de grandiose.
La soirée sera partagée en deux parties de sept numéros, évoquant chacun les 7 péchés et ponctués par des interventions de clowns. Le président de l'association, Jean-Paul Olicard, évoque la tradition : « Tous les ans, avant les vacances de la Toussaint, il y a la Nuit du cirque. Tous les élèves participent, sauf deux d'entre eux qui sont blessés et, des plus anciens aux plus jeunes, tout le monde a un numéro. Et ce sont aussi les anciens qui coachent les recrues. Le spectacle a été réalisé pour la première fois par Rose, Zoé et Maël alors que, d'habitude, c'est moi. Cette année, les filles m'ont demandé de s'en occuper », s'enthousiasme le président.
« On s'est rajouté la pression du thème en plus de la mise en scène, et on essaie d'aider tout le monde dans la préparation. C'est très dur », confie Zoé, 16 ans, plus impliquée et plus passionnée que jamais par ce nouveau challenge, à l'instar de Rose son binôme.
La troupe Les Bateleurs est la troisième école agréée à avoir été reconnue par la FFEC (Fédération française des écoles de cirque) il y a près de vingt-sept ans, juste avant la prise de fonction de son actuel président, Jean-Paul Olicard.
Ce dernier, qui avoue avec fierté n'avoir jamais manqué une session d'entraînement de ses élèves, a aussi permis à certains d'entre eux de devenir professionnels dans de prestigieuses compagnies.
Tarifs : adulte 6 euros, enfant 3 euros. Contacts : 05 46 27 23 39 lesbateleurs@live.fr, www.cirque.lesbateleurs.free.fr.
http://www.sudouest.fr/2011/10/18/l-ecole-du-cirque-monte-son-spectacle-529490-1238.php

jeudi 20 octobre 2011

Cirque à la russe

C'est une première à Pau, la venue du Grand Cirque de Saint-Pétersbourg. L'occasion de découvrir la fameuse école russe du cirque qui mêle rigueur et ingéniosité. Les meilleurs artistes enchaîneront les numéros : Andreyi Staplin dans un exercice d'équilibrisme époustouflant, Sarah Houcke, l'hypnotiseuse des félins, les Minassov, célèbres clowns qui savent faire participer le public, la troupe Zhuk, déjà vue dans l'émission « Le Plus Grand Cabaret du monde » à la tête d'un numéro d'athlètes original.
Pour la première fois, les Ivanov vont nous bluffer avec un spectacle de chiens. Vous prendrez de la hauteur grâce à la famille Sandrov, reine du trapèze… Acrobaties, féerie, domptage, tous les ingrédients du cirque traditionnel sont réunis. On attend beaucoup du passage des animaux de la ferme : oies, vaches, cochons de véritables artistes en herbe capables de réaliser de véritables performances. Éclats de rire garantis.
http://www.sudouest.fr/2011/10/17/cirque-a-la-russe-528662-4608.php

jeudi 13 octobre 2011

« Cirque & Cuisine » Un petit goût de « revenez-y »

L'Entre-Sort de Furies poursuit son petit bonhomme de chemin. Après l'exposition « Dess(e)in de cirque » de Nicolas Poupon, un week-end « Cirque & Cuisine » ces jeudi 13, vendredi 14 et samedi 15 octobre.

«CIRQUE & Cuisine » : en voilà un drôle d'intitulé ! Le succès des émissions culinaires envahissant actuellement le petit écran y serait-il pour quelque chose ?
« Aucunement », nous assure-t-on depuis le quartier général de Furies.
« Les dates, que nous avions arrêtées pour ce nouveau rendez-vous salle Rive-gauche, coïncidaient simplement avec celles de la semaine du Goût. Nous avons donc décidé de ne programmer que des spectacles ayant trait à ce thème. »
Le nom de deux compagnies s'est vite imposé : Circus Ronaldo pour son spectacle « La Cucina dell'Arte » et Escarlata Circus pour « Devoris Causa ».
Se sont rajoutés à la liste celui de Christine Berg de la compagnie châlonnaise « Ici et maintenant théâtre », ainsi que ceux des étudiants de la 24e promotion du Cnac. Pause lecture avec la première, « La mastication des morts » de Patrick Kermann au menu…
Grande récré avec les seconds, à qui il a été donné carte blanche. Enfin, pour lier le tout, des ateliers de dégustation seront proposés salle Rive-gauche. Idéal pour patienter entre deux spectacles.

Demandez l'programme !
• Jeudi 13 octobre
- à 20 h 30 : Circus Ronaldo, « La Cucina d'ell'Arte ».
• Vendredi 14 octobre
- à 18 h 30 : Escarlata Circus, « Devoris Causa ».
- à 22 heures : Escarlata Circus, « Devoris Causa ».
• Samedi 15 octobre
- à 16 heures : Escarlata Circus, « Devoris Causa ».
- à 18 heures : lecture de Christine Berg, « La mastication des morts »
- au musée du cloître Notre-Dame-en-Vaux (rue Nicolas Durand).
- à 20 h 30 : carte blanche aux élèves du Cnac.
Infos pratiques
Entrée gratuite, pour la lecture de Christine Berg comme la carte blanche du Cnac. Entrée payante, pour les deux autres spectacles : 10 euros (tarif plein) ; 7 euros (tarif réduit) ; 5 euros (groupes et moins de 12 ans) ; ou 14 euros le Pass deux spectacles. Seule la lecture de Christine Berg n'est pas programmée salle Rive-gauche (15, rue de Fagnières à Châlons-en-Champagne

http://www.lunion.presse.fr/article/culture-et-loisirs/cirque-cuisine-un-petit-gout-de-revenez-y

dimanche 9 octobre 2011

Le grand cirque sur l'eau

SPECTACLE
Unique en France, ce spectacle reprend tous les classiques du cirque et les transporte dans un univers magique et féerique, celui de l'eau et des fonds sous-marins. Autour d'un bassin de 60 000 litres d'eau, de fontaines aquatiques, d'une profusion de costumes, de lumières et d'effets spéciaux, retrouvez les grands artistes des plus grands cirques du monde pour un spectacle unique en Europe. Laissez-vous embarquer pour un merveilleux voyage à travers les océans. Faites escales à Pékin, Moscou, Rome et Rio avec les incroyables et talentueux artistes qui vous offriront un cocktail de numéros époustouflants.
Découvrez les surprenants animaux tels que les tigres du Bengale, les fameux chats dressés du cirque Nikouline de Moscou, et les malicieuses otaries de Patagonie de Capitaine Gary.
Lors d'un voyage, admirez l'époustouflante Suédoise Eva Julia Christiie et ses grandes illusions, les pitreries des clowns italiens Salvini ou l'émouvante réinterprétation acrobatique du Lac des Cygnes par la troupe Zunyi.
"C'est en 2000, sous le chapiteau Medrano, que je décidais de produire, pour la première fois en France, le spectacle du Cirque sur l'eau et devant le succès de cette tournée", ce spectacle s'est poursuivi, explique le producteur, Raoul Gibault. Et de poursuivre : "J'ai rencontré le jeune directeur artistique Sharaf Ishmukhamedov, venant du Kazakhtan, qui m'a proposé un concept innovant et particulièrement esthétique qui fait qu'aujourd'hui je suis heureux de célébrer un nouveau départ avec son propre chapiteau et ses propres convois !"
Pour ce spectacle, les prouesses sont aussi techniques : 30 semi-remorques, 8 pompes de 500 chevaux, plus de 2 km de tuyaux, 3 km de câbles, 200 projecteurs et 60 techniciens et artistes sont nécessaires à la réalisation de ce spectacle à découvrir en famille.
http://www.lindependant.fr/2011/10/07/le-grand-cirque-sur-l-eau-a-perpignan,70006.php

vendredi 7 octobre 2011

Un nouvel espace dédié au cirque à Paris

La Ville de Paris vient d’ouvrir un espace cirque pérenne à la Porte des Lilas (20e). Le site a été confié à une nouvelle structure, La Dalle aux Chaps, qui rassemble le Samovar (école et théâtre dédiés au clown à Bagnolet) et le Cirque Electrique, premier occupant du site. La Dalle aux Chaps y développera une école de cirque de loisirs ainsi qu’une activité de création et de diffusion de spectacles de cirque contemporain.

Dès maintenant et jusqu’en juin 2012, l’école de cirque assurera des ateliers hebdomadaires pour adultes et adolescents pendant la semaine, pour les enfants les mercredis et samedis, ainsi que des stages de découverte et de perfectionnement durant les week-ends et les vacances scolaires. Les activités de formation et de diffusion permettront de développer de nombreuses actions culturelles en partenariat avec l’Académie de Paris – notamment l’accueil des rencontres académiques de cirque en juin 2012 – mais également en direction des centres de loisirs et des associations locales.

La saison des spectacles démarrera dès novembre avec l’organisation d’un cabaret d’ouverture : La Nuit du Cirque qui présentera une dizaine de compagnies, suivi de la présentation de la dernière création du Cirque Electrique qui sera programmée en décembre. Des temps forts seront proposés en lien avec le festival bagnoletais « Des clowns, des burlesques et des excentriques » mais aussi autour du soutien à la jeune création à travers des rendez-vous ouverts aux jeunes artistes : les « Rencontres des chapiteaux ». Enfin, des cartes blanches seront proposées à des structures partenaires soutenues par la Ville de Paris comme l’Atelier du Plateau, l’Espace Périphérique ou Jeunes Talents Cirque Europe.

La Ville de Paris se réjouit donc pleinement de l’ouverture de ce nouveau lieu culturel dans un quartier en profonde mutation.

http://www.paris.fr/accueil/Portal.lut?page_id=1&document_type_id=7&document_id=106717&portlet_id=24052

jeudi 6 octobre 2011

Le Cirque du Soleil ressuscite Michael Jackson

Ils n’ont confirmé leur présence qu’à la dernière minute. Sur le tapis rouge du centre Bell de Montréal, maman Katherine Jackson, entourée de trois de ses fils, enlace les enfants de Michael, image un peu contrainte d’une famille soudée décidée à faire oublier les tensions nées du procès du médecin de la star décédé en juin 2009. Jackie, le grand frère du chanteur, l’assure : « Michael était fan du Cirque du Soleil. Les réunir, ça ne peut être que fantastique. » Techniquement, c’est même au-delà.
Les premières lumières font apparaître un mur d’écrans où défilent tour à tour détails de la scène et images de Michael. A mi-hauteur, l’orchestre, dirigé par le vieux complice Greg Phillinganes — qui participa à la création de l’album « Thriller » — forme une passerelle entre deux mondes. Les mouvements des danseurs et des acrobates prolongent ceux des clips d’époque, leur répondant dans un dialogue d’une étonnante précision. Le spectacle fait entendre trente-deux chansons complètes et autant d’extraits s’enchaînant en une série de tableaux. Certains sont des trésors visuels.
Une acrobate de cuivre tournoie au bout d’une grue sur « Dancing Machine », surplombant les ouvriers-danseurs. Un couple recouvert de pierres scintillantes s’enlace dans un duo de courroies, devant un ciel étoilé, sur « I Just Can’t Stop Loving You ». Au centre de la scène, l’« arbre généreux » (« Giving Tree »), au cœur de l’inspiration du King of Pop, déploie ses branches stylisées au-dessus du portail de Neverland, la propriété du chanteur. Parfois, on entend des oiseaux, le tintement de pièces d’or et des rires d’enfants.
C’est l’un des principaux défauts de cette production, qui met l’accent — parfois lourdement — sur l’engagement de la star en faveur de la paix dans le monde. Certaines scènes, franchement ridicules, sont heureusement magnifiées par la perfection des costumes : assis sur un rayon de lune, le petit Michael contemple acrobates et danseurs virevoltant dans des costumes criblés de diodes électroluminescentes, donnant l’illusion d’un essaim de lucioles. Bluffant. A l’image du décor spectral de « Thriller », où des revolvers tirent des feux d’artifice. « On a voulu respecter la créativité, l’imaginaire, l’engagement social de Michael », explique le fondateur du Cirque du Soleil, Guy Laliberté. Cette prouesse scénographique est due au talent du jeune metteur en scène Jamie King, proche collaborateur de
. Au total, 60 M$ de budget sont prévus pour la grandiose machine qui entame une tournée à travers les Etats-Unis. Les fans européens devront patienter jusqu’en 2013.
http://www.leparisien.fr/loisirs-et-spectacles/le-cirque-du-soleil-ressuscite-michael-jackson-04-10-2011-1638366.php

mercredi 5 octobre 2011

Eure : naissances exceptionnelles de bébés tigres au cirque Maximum

Un heureux événement comme celui-là, le cirque Maximum en a rarement connu. Deux tigres du Bengale et cinq tigres blancs sont venus, en l'espace de deux jours, compléter la ménagerie déjà nombreuse de ce cirque belge, à la veille de son étape bernayenne prévue hier mardi et aujourd'hui mercredi .
La nature ne prenant pas rendez-vous, les petits sont arrivés un peu plus vite que prévu. Il a fallu laisser aux mamans le temps de souffler, au point que le cirque a eu tout juste le temps de s'installer hier, mardi, pour la première représentation prévue en fin d'après-midi. Et malgré le trajet depuis Blois où ces deux naissances ont eu lieu à la veille de l'étape bernayenne, les mamans se portent bien ! Heidi, 7 ans, elle-même née au cirque, veille comme la tigresse qu'elle est sur ses cinq petits tigreaux, blancs comme elle. Leur père, Jerry, 8 ans, tigre du Bengale, est aussi le papa des deux autres petits tigres fauves comme lui. La maman, elle aussi tigre du Bengale, se prénomme Pearl. Ils font avant tout la fierté du cirque Maximum : « C'est une double naissance tout à fait exceptionnelle. D'abord parce que cinq d'entre eux sont des tigres blancs, espèce en voie de disparition. Ensuite parce que cela démontre que les animaux se sentent bien dans notre cirque. La nature récompense ainsi le travail des éleveurs », note Raphaël, chargé de communication.
Jimmy Klising, l'éleveur, aidé de son neveu Henri et de Jordan veillent en effet au bien-être des portées et de leurs mamans. L'avenir des petits est tout tracé : le cirque (Maximum ou un autre cirque pour éviter les consanguinités) s'ils sont aptes à être domptés ou un zoo. En attendant d'entrer en piste comme leurs mamans, le public bernayen pourra les apercevoir jusqu'à ce soir !

Voir la vidéo sur ce lien....
http://www.paris-normandie.fr/article/societe/eure-naissances-exceptionnelles-de-bebes-tigres-au-cirque-maximum

cirque Amar 9 SEPTEMBRE 2011