Le cirque Pinder revient à Toulouse. Directeur et dompteur, Frédéric Edelstein est en piste avec douze lions blancs. Des animaux exceptionnels pour un numéro unique.
Parlez-nous de ces lions blancs ?
Ces animaux, âgés de 22 à 27 mois, uniques au monde, sont natifs d'Afrique du sud. Cela faisait déjà un moment que je songeais à ces lions. Connaissant le business dont ils sont les enjeux en Afrique du sud, cela m'a doublement décidé. J'avais l'impression de jouer un peu les sauveteurs même si cela reste un réel investissement : chaque animal coûte entre 13 000 et 15 000 €.
Ces animaux sont-ils rares ?
Absolument. D'abord ils ne vivent qu'en Afrique du sud. Et leur couleur n'est due à aucun maniement génétique. C'est leur race. De plus, ce sont des animaux très intelligents. En sept mois, j'ai obtenu davantage de résultats que durant un an avec d'autres animaux. J'en attends d'ailleurs encore quatre.
Quels sont les numéros ?
Il y a le classique comme la pyramide mais aussi un plus rare et dangereux où les lions sont couchés sur moi.
Quel est ce business dont sont victimes ces animaux ?
Là-bas, les lions blancs sont élevés pour la chasse. Ils sont appâtés avec un morceau de viande accroché à un arbre et abattus par des touristes, chasseurs ou pas. Ils deviennent les trophées pour riches voyageurs en mal de sensation.
D'où votre coup de gueule.
Absolument. Quand j'entends certaines associations critiquer et pointer les cirques pour maltraitance sur les animaux, cela me fait hurler.
Jusqu'au 1er mars sur le parking du Zénith. Infos : cirquepinder.com
Tarif : 7 €
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