vendredi 5 décembre 2014

Magistral homme canon chez Amar

Les frimas arrivent et avec eux le cirque Amar qui termine son tour de France en Midi-Pyrénées avant d'aspirer à un repos bien mérité en janvier et de repartir pour un nouveau spectacle. Les dernières étapes ont été difficiles en raison des inondations et du vent violent dans le sud de la France. «Le chapiteau a tenu bon, il a fait ses preuves», nous dit fièrement le Monsieur Loyal de Firmi, Stéphan Gistau, marié depuis 15 ans avec le cirque Amar, pour le meilleur et pour le pire qui n'est jamais arrivé. Vite du bois !... mais il y en a beaucoup moins sous le chapiteau puisque les bancs ont fait place à des sièges baquets très confortables. Et pourtant, cette tournée 2015 qui célèbre les 90 ans du cirque accumule des numéros à hauts risques. Outre la fameuse sphère où les Diorios, trois motards, mettent les gaz sur leurs machines infernales, l'homme canon, le Chilien Carlito, nom de scène Jefferson sur la sciure de la piste, est propulsé à 100 km/h sous le chapiteau. «On n'a jamais vu ça depuis un demi-siècle, souligne Stéphan Gistau. Autre numéro de haute volée, celui du trapèze volant justement, avec triple saut périlleux de la troupe Félix Galeotti récompensé au Festival du cirque de Monte-Carlo. Dans le domaine de la grâce, de la souplesse et de l'élégance, place à Vanessa, 14 ans, et Laetitia Roy, 18 ans, pour un numéro de portée acrobatique. Elles avaient débuté ici même, sous ce même chapiteau, à Rodez, il y a tout juste un an. Du côté des animaux, voici un numéro de perroquets qui a emballé plusieurs fois le Grand Cabaret de Patrick Sébastien grâce à l'italien Gianluca Ranzan, spécialiste en comportement animalier et qui accomplit des prouesses avec ses volatiles. Les tigres blancs, qui engloutissent chacun 15 kg de viande par jour, sont revenus prendre l'air ruthénois ainsi que les éléphantes et les camélidés d'André Falk. Pour présenter un spectacle vivant aussi abouti, c'est un énorme travail qu'accomplissent tous les artistes venus de 12 pays différents. «Il n'y a aucun temps mort, il faut que ça que s'enchaîne en permanence afin de capter l'attention des spectateurs et qu'ils ne décrochent pas», explique notre Monsieur Loyal, perfectionniste à l'extrême, équilibriste du direct. Le cirque est une école de la vie où l'on repousse ses limites. Show must go on !
Représentations au Val de Bourran ce soir à 20 h 30, samedi à 15 heures et 18 heures, dimanche à 14 h 30 et 17 h 30, mardi à 19 h 30 et mercredi à15 heures.

http://www.ladepeche.fr/article/2014/12/05/2005244-magistral-homme-canon-chez-amar.html

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