Il suffit de se rendre sous le chapiteau du cirque d’Alexis Gruss au Bois de Boulogne pour en avoir la conviction. Baptisé « Melody », le spectacle, remarquable et très différent de celui de la précédente saison, ne risque pas de décevoir les spectateurs. Bénéficiant du concours d’un orchestre en « live » et de la participation de deux très bons chanteurs, il est mené à un rythme enlevé, ne laissant prise à aucun risque d’ennui ou de lassitude.
Si les chevaux – grande spécialité des Gruss – sont, à tous égards, superbes, c’est sans doute une éléphante qui émerveillera le plus petits et grands. Car cet élégant mastodonte parvient à sauter à la corde et à transformer la piste, en quelques balancements bien en mesure, en dance floor étoilé. Des instants magiques et mémorables garantis.
Exceptionnel groupe de fauves
Sur la pelouse de Reuilly, le cirque Pinder-Jean Richard, où officie avec beaucoup de brio la famille Edelstein, n’est pas en reste. Tant s’en faut. Cette année, il se surpasse avec des numéros qui, se jouant des lois de la gravitation comme des frontières de l’impossible, défient souvent la raison.
Dans la grande tradition, le spectacle, à la fois copieux et complet, combine les différentes facettes des arts du cirque et associe les animaux, ces artistes à quatre pattes, au succès qu’il remporte. En particulier le groupe de fauves présenté à juste titre comme exceptionnel et mené avec fougue par Frédéric Edelstein, l’un des meilleurs dresseurs actuels au niveau mondial.
La prestation serait sans doute plébiscitée par le public qui, à la fin de la représentation, a la possibilité de cocher le numéro qu’il a préféré sur un bulletin de vote à déposer dans une urne… Mais elle est classée « hors concours ». Il est à l’évidence des cas où la vigueur des applaudissements se suffit à elle-même.
http://www.francesoir.fr/sorties/ile-de-france-les-cirques-font-leur-show.69440
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire